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Genre: Music
Date of upload: Sep 8, 2021 ^^
Rating : 4.798 (100/1,883 LTDR)
RYD date created : 2022-02-03T21:16:15.395232Z
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Top Comments of this video!! :3
English text:
I am seen.
They see me in compartments.
Endless trains.
My head bent over and catching the night.
Things appear, disappear, and will not return. A pavilion, a street, a blue plastic pool like this.
And when I get to the platform it's July, it's Marseille, the sun is white, and the skin sticks to my clothes.
I am seen.
In flats. In evenings with windows open to the wind. Entrance hallway, and against the wall. Reaching the next room.
Talking to a girl, talking too loudly, she'll say something I can't hear, she'll say it again, leaning towards me, leaning her whole body, and it would be so easy to talk to each other in the late afternoon behind the harbour. Behind the harbour.
They see me
They see me on a motorway service area. In front of the coffee machine. The vending machine. And I've driven so much, so the arms up, the stretching, to look like an idea I had, long ago. On the road the asphalt is boiling, so the image shakes in front and it looks like all those shots, all those movies I saw when I was 17. There's still a way to go. It's going to be dark when we get there. And I still hope it will look like. Like Jim Jarmush, or Louise and Thelma. Or Louise and Thelma.
I am seen.
They see me.
They see me walking on rocks, acting like it's still summer, all the people are gone, the tans are disappearing in Paris, they see me staying around here, here they know me, they know I have a boat over there, a boat over there.
I'm seen on the rocks.
I have been seen with my hair soaked in this street. Back when I was waiting downstairs. Or I was hoping for that story. I would wait for hours each time. And sometimes, without knowing why, she would come, she would kiss me, we would go away in the night, and sometimes she would change her mind. Then sometimes I was seen. My hair soaked in her street.
I am not seen.
In that room. Behind the shutters. The day progresses.
And I write the dance. I always have. Like those teenage Sundays. When everyone went for a walk, to the forest, to the ponds. And I always stayed inside. I stayed. My Japanese synthesizers. And today, twenty years later, I still stay. When everyone else has gone outside. And it's just at that moment.
That no one sees me.
8 |
Magnifiques paroles et composition, cependant j'ai du mal à adhérer au cÎté "récité" des paroles qui ne correspond pas à la ligne mélodique. C'est sûrement dû au fait que j'ai bien trop écouté cette chanson avant de la découvrir avec des paroles, mais je peux imaginer qu'en premiÚre découverte celle-ci transporte l'auditeur sur un bord de mer, entre un groupe de jeunes écoutant L&T et un poÚte venu chercher de l'inspiration, récitant ses poÚmes à la lueur du coucher de soleil... Merci de me faire voyager en tout lieu et en tout temps, quels artistes <3
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Texte de Vincent Derlerm / lyrics by Vincent Delerm
On me voit.
On me voit dans des compartiments.
Des trains Ă lâinfini.
La tĂȘte penchĂ©e et rattrapant la nuit.
Les choses apparaissent disparaissent et ne reviendront pas. Un pavillon, une rue, une piscine en plastique bleu comme ça.
Et en arrivant sur le quai câest juillet, câest Marseille, le soleil est blanc, et la peau colle sous les vĂȘtements.
On me voit.
Dans des appartements. Dans des soirĂ©es fenĂȘtres ouvertes au vent. Couloir dâentrĂ©e, et contre le mur se plaquer. Atteindre la piĂšce Ă cĂŽtĂ©.
Parler Ă une fille, parler trop fort, elle rĂ©pondra une phrase que je nâentendrai pas, elle redira la phrase en se penchant vers moi, en penchant tout son corps et ce serait tellement simple de se parler en fin dâaprĂšs-midi derriĂšre le port. DerriĂšre le port.
On me voit
On me voit sur une aire dâautoroute. Devant la machine Ă cafĂ©. Le distributeur automatique. Et jâai roulĂ© tellement, alors les bras en lâair, les Ă©tirements, pour ressembler Ă une idĂ©e que je mâĂ©tais faite, il y a longtemps. Sur la route lâasphalte est bouillant, alors lâimage tremble devant et ça ressemble Ă tous ces plans, Ă tous ces films que je voyais Ă 17 ans. Il y a encore un trajet Ă faire. il y aura la nuit en arrivant lĂ -bas. Et jâespĂšre encore que ça ressemblera. A Jim Jarmush, ou bien Ă Louise et Thelma. Ou bien Ă Louise et Thelma.
On me voit.
On me voit.
On me voit avançant sur des rochers, faisant comme si câĂ©tait encore lâĂ©tĂ©, tous les gens sont partis, les bronzages disparaissent Ă Paris, on me voit rester par ici, ici on me connait, on sait que jâai un bateau par lĂ , un bateau par lĂ .
Sur des rochers on me voit.
On mâa vu les cheveux trempĂ©s dans cette rue. A lâĂ©poque oĂč jâattendais en bas. Ou jâespĂ©rais cette histoire-lĂ . Jâattendais des heures chaque fois. Et parfois sans savoir pourquoi, elle venait, elle mâembrassait, on sâen allait dans la nuit, et parfois elle changeait dâavis. Alors parfois on mâa vu. Les cheveux trempĂ©s dans sa rue.
On ne me voit pas.
Dans cette chambre. DerriÚre les volets. La journée qui avance.
Et jâĂ©cris la danse. Depuis toujours. Comme ces dimanches adolescents. Quand tout le monde allait faire un tour, vers la forĂȘt, vers les Ă©tangs. Et je restais toujours dedans. Moi je restais. Mes synthĂ©tiseurs japonais. Et aujourdâhui vingt ans aprĂšs je reste encore. Quand tout le monde est parti dehors. Et câest juste Ă cet instant-lĂ .
Quâon ne me voit pas.
24 |
@French79
1 year ago
Hi to all! My new album TEENAGERS is finally out!
alterk.lnk.to/TEENAGERS
What's your fav track so far?
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