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Dan Speerschneider @UCxi4JHVKa_bBWSELEukoaOw@youtube.com

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Welcoem to posts!!

in the future - u will be able to do some more stuff here,,,!! like pat catgirl- i mean um yeah... for now u can only see others's posts :c

Dan Speerschneider
Posted 5 months ago

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Dan Speerschneider
Posted 8 months ago

Rencontre au Havre pour un we de partage de la Présence chez Carole Berna

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Dan Speerschneider
Posted 1 year ago

Le basculement de la conscience est le plus grand tabou de la civilisation

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Dan Speerschneider
Posted 3 years ago

Peut-ĂȘtre qu’un jour ami on Ă©coutera du Bach ensemble.

Pour la joie des lignes qui jamais ne s’alignent tout Ă  fait et qui, tout en s’entrelaçant plus subtilement que la toile arachnĂ©enne des Fascia, soutient nos cathĂ©drales, nos priĂšres et nos soupirs, et laissent, l’air de rien, l’axe intouchĂ© au centre.

Ou alors simplement le ruisseau ruisseler.

Il y a du Bach aussi dans le courant d’un ruisseau.

D’un ruisseau qui ruisselle.

Et, l’inverse est probablement aussi vrai que peut l’ĂȘtre l’envers du dĂ©cor ou quelque chose qui n’est pas ultimement rĂ©el.

Peut-ĂȘtre qu’un jour ami on Ă©coutera du Bach ensemble.

Il n’y a pas que les adolescents en fleur qui fuguent sur le clavier jamais tempĂ©rĂ© de la vie.

Certaines musiques plus que d’autres pointent vers le DĂ©jĂ  Ouvert. Et Ă  travers elles Il ou Elles semblent se chercher.

À nouveau l’Incomparable conspire.

Le silence aimante chaque note, mĂȘmes ses plus purs Ă©chos.

Et, quand la musique est fugue, mĂȘme les fleurs s’y mettent avec leurs Ă©closions de fin de monde Ă  n’en plus finir.

Dans l’apocalypse du Maintenant, les pĂ©tales rosissent et le parfum s’exhale du cƓur de la rose.

Les Ă©pines, elles, briseuses d’arpĂšges et de berceuses rougissent la peau trouĂ© des paumes joueuses.

Le pianiste s’offre en sacrifice pour les besoins du spectacle et le seul dĂ©sir du Spectateur.

La mĂ©lodie se dĂ©ploie. Multiple et une Ă  la fois, son secret s’espacifie.

La fugue de Bach se livre et nous délivre comme un nuage fugace qui soudain se souvient.

Quoi ?

De la bleuitĂ© de son enfance Ă  elle, ce point d’orgue d’avant l’avant et l’aprĂšs du chant et du souffle, dans la plĂ©nitude de l’Ici oĂč tous les sons s’accordent.

Et s’essoufflent.

Peut-ĂȘtre qu’un ami jour on Ă©coutera du Bach ensemble.

Pourquoi faire ? Pour rien ?

Pour la joie de ne rien faire


Ne rien ĂȘtre.

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