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🌠Beggar Hadda: Un destin tragique.
Evoquer Beggar Hadda alias Hadda El Khancha c’est évoquer certainement une figure artistique sous sa forme la plus désintéressée et la plus désincarnée. Personnage, parangon de l’errance, de la transgression et de la fragilité, cette artiste fut durant la seconde moitié du XXe siècle le porte-voix attitré de la culture des Aurès aux côtés d’Aïssa Djermouni et d’Ali-El-Khencheli...
Chanteuse et interprète algérienne du chant bédouin de l'Est. Elle a vécu entre Tiffech, Boukhadra et Annaba. Née en 1920 chez les béni Barbar, dans les environs de Souk Ahras, elle fut l'une des premières femmes à chanter pour les femmes et pour les hommes à la différence des chanteuses des villes d'avant l'indépendance qui possédaient des orchestres strictement féminins.
Cette chanteuse qui fit les campagnes et les principales villes algériennes avait eu un destin particulier, divorcée par deux fois. Mariée à un homme âgé sans son consentement à l'âge de 12 ans, par sa mère, elle-même chanteuse, elle s'enfuit du foyer conjugal pour mener une vie aventureuse en animant les fêtes familiales jusqu'à ce qu'elle rencontre, à l'âge de 20 ans, l'homme qui allait bouleverser sa vie: son flûtiste et son futur époux, Brahim Bendabêche, qu'elle vit, pour la première fois, à la fin d'une fête de mariage près d'El Mechrouha. Beggar Hadda qui resta longtemps un mystère parce qu'elle refusa de voir sa photo sur les pochettes de ses disques, avait fait ses débuts avec les Guessabas de Boukebche.
Après les belles années qu’ils avaient vécus ensemble, Brahim Bendebbache meurt en 1988, alors qu’il s’apprêtait à effectuer le pèlerinage aux Lieux Saints en compagnie de sa femme. Hadda perdra celui qui était son soutien dans la vie et son amour éternel. Elle ne s’en remettra plus jusqu’à ses derniers jours. Après une carrière de plus de 50 ans, ignorée par la presse et la télévision, jusqu’en 1990, elle s’était installée définitivement à Annaba où elle allait mener une vie d’errance, de souffrance et d’amertume. Pour tout son apport à la culture algérienne, elle n’avait rien reçu en contrepartie.
Censurée durant des années, elle n’avait eu droit qu’à un seul documentaire produit par la station régionale de Constantine en 1978 et réalisé par Habib Foughali. Un précieux travail de mémoire et d’archive diffusé à de rares occasions à la télévision. Celle qui s’était imposée comme la digne héritière du grand Aïssa Djermouni a été tirée de l’oubli grâce au journaliste et producteur d’émissions culturelles «sérieuses», Abdelkrim Sekkar, qui l’avait invitée en 1992 à son émission «Massa El Khir Thakafa» (Bonsoir Culture) de l’ENTV de l’époque, marquant sa dernière apparition en public...
En hommage à cette grande dame, une pièce de théâtre pour la mémoire a été présentée au mois d’août 2015 au Théâtre régional de Constantine à l’occasion des programmes de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe. La pièce Hadda ya Hadda, produite par le Théâtre régional Azzedine Medjoubi d’Annaba a rencontré un franc succès auprès du public. Ecrite par Djallel Khachab et mise en scène par la regrettée Sonia Mekkiou et Habal Boukhari, l’œuvre a abordé des facettes de la vie de cette grande dame de la chanson chaouie...
C’est la comédienne Lydia Laârini qui avait campé avec brio le rôle de Beggar Hadda, aux côtés de Babas Zakaria, ayant interprété le rôle de Brahim Bendebbache. Après la présentation du spectacle, Sonia avait révélé à l’époque la difficulté de raconter 60 ans de la vie de Beggar Hadda en 90 minutes, affirmant avoir axé dans la pièce sur «les moments forts de sa vie comme chanteuse et femme engagée». La pièce avait réussi à faire rappeler la belle époque qui avait vu émerger la grande Beggar Hadda...
Elle a chanté la vie, l'amour et ces peines et reste connue par sa célèbre chanson Ya baba sidi, elle a également chanté la révolution '' El Joundi Khoya''
Ces Œuvres restent d'actualité à l'exemple, de : Ya Djebel Boukhadra, Tareg Tebessa, Baba Sidi, Demmou Sayeh, Trane Erraba, Bir'hamouda
ou encore Rakeb Lazreg, Lesmar Nechkilou..
En janvier 2000, Beggar Hadda a eu une fin triste, elle est morte mendiante dans les rues de Annaba...
A.HAMMOUCHE
💧Source synthèse presse.
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27 - 2
خيرة السبساجية (Khaira Es-Sebsajia) كانت شاعرة ومدّاحة من مستغانم في غرب الجزائر. ولدت في عام 1854، وقد ذاع صيتها في الغناء بعد إعادتها لأغاني الملحنين وكذلك نظمها للعديد من القصائد، وتوفيت عام (1936)
حياتها:
ولدت بمدينة مستغانم عام 1854 وهي بنت الشيخ «محمد العربي» وتربت في عائلة من إخوة ذكور تزوجت من السفساجي وكانت تتبرك بالأولياء الصالحين كالولي الصالح «سيدي عبد القادر الجيلاني».كما لها موهبة في تأليف الشعر ومدح الرسول قبل أن تتجه إلى إحياء الحفلات وممارسة فن المداحات، يشهد لها الشيخ بن حميدة من مدينة وهران كما قامت برثاء الشيخ «سيدي الحسني» من وهران بعد موته بهذه الأبيات:
سيدي الحسني يا شريف يا ولد القباب غارة يا نعم الوالي
أعمالها:
غنت قصائد نظمتها بنفسها مثل قصيدة «سيد الهواري»، «مول الميدة»، «سيدي عبد القادر»، وأخرى استنبطتها من قصائد الملحون التي كانت مشهورة آنذاك كقصائد لخضر بن خلوف كانت لها أغان أخرى من غير المديح الديني كأغنيتها «يا سَايَقْ الطُونُوبِيلْ» (يا سائق السيارة) و«شْعُورْهَا مَطْلُوقِينْ». وأثرت قصائدها والقصائد الشعبية الأخرى في ظهور كوكبة من الشيخات.
الهواري سيد الملاح
مول المايدة والطريق بعيدة
سيدي الدرك عليك
مول الكاف الجيلالي
وفاتها:
توفيت الشيخة عام 1936 م بمدينة مستغانم بعدما كرست نفسها للفن والترفيه عن المرأة الجزائرية التي كانت تعاني من المعانات والغبن.
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عام سعيد للجميع بمزيد من الحياة و تحقيق الاحلام و يا رب يرفع الهم و البأس على اخوتنا بغزة ♥️💐
12 - 2
Grand respect à tous celles qui ont élevés et ceux qui ont été élevés dans de telles circonstances.
J'ai bien aimé la petite fille, comme si elle répondait à la timidité de sa mère par son regard direct vers l'objectif du photographe.
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Un texte de monsieur Allal Bekkaï
Qui se souvient de la M'qadma Fadéla Bent Boukhalfa ?
La ««Rabi'a El Adaouiya» qui animait le « djem’ » à la mosquée Sidi ben Zekri de Bab el Hdid?
La pieuse Fadéla Bent Boukhalfa, épouse Louhibi, s'éteignit à l'âge de 75 ans, à la veille de la célébration du Mawlid Ennabaoui Echarif (12 Rabi'awel 1429/ 14 mars2008). Considérée comme la «Rabi'a El Adaouiya» de Tlemcen, elle «officiait» à la mosquée de Sidi Ben Zekri à Bab El-H'did dans le cadre du «djem», rassemblement mystique de femmes juste après la prière de chaque vendredi avant de tenir à domicile, chez elle, dans le quartier de R'bat, des halqate (séances de dikr). « Fadela Allah yarhamha n'aimait pas les photos, elle interdisait tous les appareils dans son cours qu'elle donnait aux femmes.Une femme exemplaire », souligne Naida Soulimane.
Après la mort de son mari, elle refusa de se remarier, malgré sa beauté, pour se consacrer à l'exégèse du Saint Coran et l'enseignement des sciences islamiques. Feu Fadéla Bent Boukhalfa, qui était la disciple de la M'qadma Aïni Kaïd Slimane, représente le dernier maillon de cette chaîne «en or» des m'qadmate.
Nous citerons à ce titre Khadoudja Bentabet (Dar Moulay Tayeb de Djama' Chorfa), Lalla Aouicha Bent Kalaïdji (Derb Sidi Amrane), Fatéma Benzaazou dite Tammoum,Hadja Mansouria Benazza veuve Benghabrit, Fatima Zohra Benyelles (Quartier Sidi Boudjema'), Yamina Bent Benyarou (Faubourg Agadir), Khadidja Bent Benyarou, soeur de la précitée et épouse du fils du saint Sidi Mohamed Ben Ali (Village de Aïn El-Hout), Mansouria Lafendi Mami dite M'qadma Bent El-Mami (Derb Hammam El-Djedid), Khadidja Bent Si Brahim (Quartier Damerdji), Bent El-Guerni (Derb Moulay Abdelkader), Bent Essadeq (Ras El-B'har), Bent Taleb (Derb Sidi Amrane), Aouïcha Bouayed (Zaouiya Cheïkh Benyelles du quartier Mustapha ou Ars Didou), M'qadma Aïni Bent Kaïd Slimane, M'qadma Kheïra Bent Ma'mcha, épouse Borsali (Bd Dr Damerdji, ex-rue de Paris), Fatéma Zohra Riahi disciple Habiba Zoulikha Lafendi(zaouïa de Moulay El Djilani de Ras el Qasba à Bab el Hdid)…
A sa mort, Khadoudja Bentabet(sœur de cheikha Tetma) fut remplacée à Dar Moulay Tayeb par sa nièce, la regrettée Djamila Bentabet qui «officiait» invariablement l'après-midi de chaque vendredi. Les deux défuntes soeurs de cette dernière, Hamida et Salima étaient invitées comme cantatrices funéraires aux cérémonies mortuaires (dikr), outre leur tante paternelle Tabet Ouïcha et sa nièce Bekkaï Saliha Allah Yarhamhoum…
Cette tradition du « djem’ » du vendredi traduit cet amour mystique féminin pour le sama’ et le medh. Dans ce cadre, « souqna ameur billah wa li chra manou yarbah » est le dikr culte.Le premier madih «Tala'a el badrou alayna» n'a-t-il pas été chanté par Banat En-Nedjar à Médine en guise de bienvenue à leur cousin le Prophète Mohamed (QSSL) pour «célébrer» sa hidjra de la Mecque à Yathrib ? Deux siècles après apparut la célèbre soufie Rabi’a el Adaouiya(718) avec ses poèmes mystique, et qui aurait été une « entraineuse » dans un lupanar à Bassorah(Irak) avant de se repentir.
Fadéla Bent Boukhalfa fut accompagnée un vendredi, jour saint, à sa dernière demeure au cimetière Sidi Senouci, par une foule nombreuse composée entre autres de fidèles et d'adeptes de zaouiya. Il faut souligner que le cortège funèbre était «suivi» discrètement par des femmes en pleurs voilées en blanc, en signe de deuil. Allah Yarhamha.
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Que du Medahette Hend KDim cheikh Sid Ahmed ,Cheikha Warda, Cheikha Amina ,Cheikh Rachid ,cheikh BOuarfa, El karmaoui ,Cheba Mouna ,Nouria ,Cheikh Abdou Mouna Cheikha Hlima Zahouania