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Posted 1 year ago

Les 25 ans de Google : retour sur le projet d'étudiants californiens au phénomÚne mondial
https://youtu.be/I9zpwf9dwjw

Aujourd'hui mastodonte du numĂ©rique, Google est nĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1990 du projet Ă©tudiant de deux doctorants de l’universitĂ© de Stanford. Retour sur ce quart de siĂšcle en dix donnĂ©es et anecdotes marquantes.

Le moteur de recherche le plus utilisĂ© au monde fĂȘte ses 25 ans, lundi 4 septembre. À cette date – de l'annĂ©e 1998 –, deux doctorants de l'universitĂ© de Stanford (Californie), Larry Page et Sergey Brin, dĂ©veloppent un moteur de recherche dont le nouvel algorithme permet de classer les sites Internet en fonction du nombre d'autres sites web qui y renvoient.

La suprĂ©matie de Google n'est plus Ă  prĂ©senter. En aoĂ»t dernier, le gĂ©ant dĂ©tenait une part de marchĂ© mondiale d'environ 92 %. Son concurrent le plus proche, Bing, dĂ©tenait environ 3 % de parts de marchĂ©, suivi de Yahoo! avec un peu plus de 1 %. Il n'y a guĂšre qu'en Chine (oĂč il est banni depuis 2017) et en Russie que Google a de rĂ©els concurrents, Baidu et Yandex lui Ă©tant prĂ©fĂ©rĂ©s.

Retour sur dix faits marquants de l'histoire de ce projet étudiant qui a fini par tout rafler sur son passage, jusqu'à devenir le plus important géant du numérique.

Créé dans un garage
Rien à voir avec la Silicon Valley. Le premier espace de travail de Larry Page et Sergey Brin n'est autre qu'un garage, situé sur l'avenue Santa Margarita à Menlo Park (Californie). Un garage loué par leur amie Susan Wojcicki, future directrice marketing de Google (de 1999 à 2014), puis directrice générale de YouTube (2014-2023).

En 1999, Page et Brin changent de décor et optent pour des bureaux ultramodernes à Mountain View, l'une des principales villes qui composent la Silicon Valley.

En 2018, à l'occasion de ses vingt ans, Google a ajouté la possibilité de visiter le "garage Google" sur StreetView.

Nommé à partir d'une faute d'orthographe
Le nom du mastodonte numérique est dérivé d'un terme mathématique faisant référence au chiffre 1, suivi de cent zéros. Un choix de nom reflétant la volonté des fondateurs de compiler de grandes quantités d'informations.

Mais selon la lĂ©gende, le nom Google serait la consĂ©quence d’une faute d’orthographe lors de l’enregistrement de l’entreprise, le terme mathĂ©matique en question s'Ă©crivant en fait "Googol".

En 1999, Google manque d'ĂȘtre vendu
Un an aprĂšs le dĂ©but du projet, Larry Page et Sergey Brin envisagent de vendre Google afin de poursuivre leurs Ă©tudes plus sereinement. L'acheteur potentiel n'est autre qu'Excite, l’un des portails Internet les plus importants avec Yahoo!, Lycos et Netscape.

AprÚs une proposition à un million puis à 750 000 dollars encouragée par Vinod Khosla, l'un des plus influents investisseurs de la Silicon Valley, le PDG d'Excite renonce à l'achat et Page et Brin conservent finalement leur entreprise. Une entreprise dont la valeur est aujourd'hui estimée à plus de 1 000 milliards de dollars.

Des milliers de "doodles"
Le tout premier doodle (modification temporaire du logo de Google mettant Ă  l'honneur une personnalitĂ© ou un Ă©vĂ©nement) – le "Burning man" – avait pour but d'indiquer au public que Page et Brin s'Ă©taient rendus au festival du mĂȘme nom.

Vingt-cinq ans plus tard, ce sont plusieurs milliers de doodles qui ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s par une Ă©quipe d'illustrateurs ("doodleurs") dĂ©diĂ©e. JournĂ©e internationale des droits des femmes, anniversaire de Charlie Chaplin, fĂȘte nationale de la Bosnie-HerzĂ©govine... Une large palette de graphismes, parfois interactifs, tous archivĂ©s par Google et consultables Ă  tout moment.

"To google", un verbe depuis 2006
En 2006, le dictionnaire Oxford a ajouté "to google" comme verbe pour désigner la recherche d'informations sur Internet, quel que soit le moteur de recherche utilisé.

Ce verbe est aujourd'hui inclus par plusieurs dictionnaires (en français, googoliser ou googler) avec le sens d'utiliser le moteur de recherche Google pour obtenir un renseignement sur le Web.

Traduit dans plus de 80 langues (y compris en klingon, la langue de "Star Trek")
UtilisĂ© dans le monde entier, Google traduit sa page d'accueil dans plus de 80 langues, et rend son service Google Traduction disponible dans ces mĂȘmes langues. L'entreprise compte, parmi ses derniĂšres langues ajoutĂ©es, le haoussa, l'igbo, le yoruba, le somali, le zoulou, le mongol, le nĂ©palais, le punjabi et le maori.

Le klingon, langue parlée par la race extraterrestre éponyme dans la série "Star Trek", a elle aussi figuré parmi les options linguistiques disponibles.

En aoĂ»t 2013, une panne de service empĂȘchant Google d'ĂȘtre accessible durant 11 minutes a entraĂźnĂ© une chute de 40 % du trafic Internet mondial.

Face Ă  Apple, Google se paie Android
DÚs 2007, Google commence à planifier la sortie de ses propres téléphones portables, pour concurrencer Apple, autre géant, dirigé par Steve Jobs. Le systÚme d'exploitation pour mobile, Android, est racheté par Google pour une cinquantaine de millions de dollars. Le premier téléphone mobile Android, le "Nexus One", sort en janvier 2010. Depuis, de nombreuses autres entreprises de téléphonie mobile (Samsung, Huawei, Sony...) utilisent également Android.

Aujourd'hui, Android Ă©quipe plus de 3 milliards d'appareils dans le monde. En aoĂ»t dernier, le systĂšme d'exploitation cumulait 71,75 % de parts de marchĂ©, trĂšs loin devant tous ses concurrents, dont le principal n’est autre qu’iOS d’Apple qui, selon des donnĂ©es Statista, monopolise quant Ă  lui 27,6 % de parts de marchĂ©.

YouTube, Waze, Uber... des rachats et investissements colossaux
La trajectoire de Google a conduit à son introduction en Bourse en 2004, marquant une étape importante dans son parcours. Au fil des ans, l'entreprise a acquis stratégiquement des sociétés telles que Waze, intégrant des fonctionnalités précieuses dans son écosystÚme, en particulier Google Maps.

D'acquisition en acquisition, Google est ainsi devenu un gĂ©ant technologique impliquĂ© dans un large Ă©ventail d’activitĂ©s. Android, YouTube, Waze, Blogger... Entre 2010 et 2015, Google faisait l'acquisition d'en moyenne une nouvelle entreprise chaque semaine.

Et lorsque Google ne rachetait pas les entreprises, son fonds de placement, Google Ventures, investissait pour prendre part au capital d'autres sociétés. En août 2013, il effectue un investissement record de plus de 257 millions de dollars. L'entreprise bénéficiaire : Uber.

282,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2022
En 2022, Alphabet – sociĂ©tĂ©-mĂšre, dont Google est la plus grosse filiale – a gĂ©nĂ©rĂ© quelque 282,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires (contre 29,3 milliards de dollars en 2010, et 182,5 milliards en 2020).

Dans le viseur de la Commission européenne et de la justice américaine
En 2018, la Commission europĂ©enne inflige Ă  Alphabet une amende record de 4,3 milliards d'euros (revue Ă  la baisse Ă  4,125 milliards en 2022) dans le cadre d’une affaire d’abus de position dominante.

Google est Ă©galement dans le viseur des autoritĂ©s antitrust amĂ©ricaines. AccusĂ©e de nuire Ă  la concurrence avec sa domination sur le marchĂ© de la publicitĂ© en ligne, l'entreprise est poursuivie par le ministĂšre amĂ©ricain de la Justice et huit États. Le procĂšs dĂ©butera le 12 septembre.

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Posted 1 year ago

"Un jour, les IA nous regarderont comme des fossiles" : le cinĂ©ma d’anticipation s'inquiĂšte depuis longtemps des capacitĂ©s de l'intelligence artificielle
De "Metropolis" Ă  "Avengers", le cinĂ©ma d’anticipation ne cesse d’alerter sur les dĂ©rives dangereuses du dĂ©veloppement d’une supra intelligence artificielle, aux capacitĂ©s supĂ©rieures Ă  celles de l'homme. Cette crainte que le crĂ©ateur soit surclassĂ© par sa crĂ©ation, certains pionniers de l'IA la ressentent Ă©galement.

Celui que le milieu de l’intelligence artificielle a surnommĂ© "le parrain", Geoffrey Hinton, a annoncĂ© le 1er mai qu'il quittait Google. Pionnier de l’IA, c’est lui qui a imaginĂ© le "rĂ©seau neuronal", le systĂšme Ă  la base de ses dĂ©veloppements. Qu’est-ce exactement que l’IA ? Il s’agit d’un processus d’imitation de l’intelligence humaine qui vise Ă  amĂ©liorer celle-ci en dĂ©veloppant des algorithmes permettant Ă  des machines de penser et d’agir comme l’homme, avec l’idĂ©e bien sĂ»r, d’aller au-delĂ  des capacitĂ©s humaines. Or, Ă  75 ans, Geoffrey Hinton confesse "regretter" ses recherches.

>> "Il est temps de s’inquiĂ©ter" : Geoffrey Hinton, l’ingĂ©nieur dont les travaux ont permis de crĂ©er ChatGPT, alerte sur les dangers de l’intelligence artificielle

"Cette idĂ©e que tous ces trucs deviennent plus intelligents que les gens, je pensais qu’elle Ă©tait Ă  30 Ă  50 ans de nous. Évidemment, je ne pense plus cela", dĂ©clare-t-il dans le New York Times , faisant Ă©cho aux craintes exprimĂ©es fin mars par des centaines d'experts. Ils ont appelĂ© Ă  faire une pause dans le dĂ©veloppement des IA comme ChatGPT, Ă©voquant "des risques majeurs pour l'humanitĂ©".

Cette inquiĂ©tude que la machine surclasse l’humain, le cinĂ©ma d’anticipation la relaie depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle. Fritz Lang est le premier, dĂšs 1927, Ă  imaginer, dans Metropolis, un humanoĂŻde qui agirait de façon autonome. CrĂ©Ă© par un savant fou, cet androĂŻde Ă  l’apparence fĂ©minine, mĂšnera une rĂ©volte d'ouvriers.


dai.ly/x2lbu3x

Quelles sont les dérives possibles de l'IA appréhendées par le cinéma ?

Une mĂ©fiance que Caleb, un jeune programmeur aurait dĂ» aiguiser. Dans Ex Machina d’Alex Garland (2014), il remporte un sĂ©jour d’une semaine chez son patron, Nathan, un gĂ©nie de l’informatique, qui vit en ermite dans la montagne. À son arrivĂ©e, ce dernier lui rĂ©vĂšle qu’il est lĂ  pour faire passer le test de Turing Ă  Ava. L’idĂ©e est de dĂ©terminer si l’IA intĂ©grĂ©e dans une androĂŻde peut la faire passer pour une humaine. Caleb est vite fascinĂ© par la crĂ©ature qui profite d'une panne de courant pour l'inciter Ă  se mĂ©fier de son patron, brutal et narcissique. Caleb s’interroge sur ce jeu de sĂ©duction : est-il sincĂšre ? Est-il programmĂ© ? MalgrĂ© lui sous le charme, il dĂ©couvre que Nathan travaille dĂ©jĂ  sur une version ultĂ©rieure et qu’Ava sera rĂ©initialisĂ©e. "Pas une dĂ©cision mais une Ă©volution", lui expliquera Nathan qui prĂ©dit qu' "un jour, les IA nous regarderons comme on regarde les squelettes fossiles des plaines d’Afrique". "Maintenant, je suis devenu la mort, le destructeur des mondes", rĂ©pliquera Caleb, une phrase attribuĂ©e au pĂšre de la bombe atomique, Robert Oppenheimer. DĂ©cidĂ© Ă  sauver Ava, il mettra au point un plan d’évasion. Mais les sentiments auxquels il a cru n’étaient que manipulation. Ava s’enfuira sans un regard en arriĂšre, l’abandonnant Ă  une mort certaine. Morale de l’histoire : les IA peuvent imiter les Ă©motions, pas les ressentir.

https://youtu.be/EoQuVnKhxaM

"Wargames", "I, Robot" : l’humain doit-il ĂȘtre Ă©cartĂ© ?
C’est le postulat de Wargames de John Badham (1983). À la suite d’un test qui tourne court parce qu’un employĂ©, qui croit dĂ©clencher une guerre nuclĂ©aire, a refusĂ© d’activer un missile, le ministĂšre de la dĂ©fense amĂ©ricain dĂ©cide de retirer le facteur humain du processus d’exĂ©cution. Tout est alors confiĂ© Ă  un mĂ©ga ordinateur programmĂ© pour simuler les diffĂ©rents scĂ©narios de guerre possible, WOPR (Joshua pour les intimes). Pensant avoir piratĂ© le serveur d’une sociĂ©tĂ© de jeux vidĂ©o, David, un jeune hacker, se met Ă  jouer sans le savoir avec Joshua une partie opposant les États-Unis Ă  l'URSS qui met en pĂ©ril l’humanitĂ©. Car les AmĂ©ricains croient Ă  une attaque bien rĂ©elle en pleine Guerre froide et s’apprĂȘtent Ă  rĂ©pliquer. Quand il comprend ce qu’il a dĂ©clenchĂ©, David se met Ă  la recherche du crĂ©ateur de WOPR car impossible de faire comprendre Ă  l’ordinateur la diffĂ©rence entre le jeu et la rĂ©alitĂ©. "Il y a une leçon que je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  apprendre Ă  Joshua : la futilitĂ©", confirme le Dr Falken. Film amĂ©ricain, Wargames bĂ©nĂ©ficie bien sĂ»r d’une happy end. Mais il n’en pointe pas moins le fait qu’un ordinateur, aussi performant soit-il, n’est douĂ© ni du sens de l’humour, ni du second degrĂ©, ni de la distanciation ou de l’intuition nĂ©cessaire Ă  la dĂ©termination d’un choix Ă©clairĂ©.

https://youtu.be/3dU7LZOMoU0

"Matrix", "Terminator" : quand le rapport de force s'inverse
Dans la saga cyberpunk Matrix des sƓurs Wachowski, entamĂ©e en 1999, l’humanitĂ© est prisonniĂšre de la Matrice en raison de la singularitĂ©, c’est-Ă -dire l’hypothĂšse selon laquelle l’intelligence artificielle induirait des changements imprĂ©visibles dans la sociĂ©tĂ© humaine. EnfermĂ©s, endormis, dans des capsules remplies de liquide, les humains sont inconscients du monde rĂ©el dans lequel les machines se servent d’eux comme source d’énergie, de piles pour rĂ©sumer. Certains, pourtant, parviennent Ă  s’éveiller et rejoignent la rĂ©sistance. TraquĂ©s par les agents de la machine au look d’agents secrets, ils tentent de prendre le contrĂŽle de l’illusion dans le but de rĂ©veiller les endormis. Dans ce premier volet d’une trilogie devenue culte avec Keanu Reeves, les rĂŽles sont inversĂ©s. Le crĂ©ateur est devenu l’esclave de la machine, et mĂȘme sa nourriture.

Peu vraisemblable, tout comme la guerre menĂ©e contre l’humanitĂ© en 2029 dans Terminator, le film qui a lancĂ© la carriĂšre de James Cameron en 1984, par Skynet, crĂ©Ă©e Ă  l'origine pour automatiser la riposte nuclĂ©aire amĂ©ricaine. Cette superintelligence, nĂ©e, elle aussi, de la singularitĂ© technologique, entend imposer la suprĂ©matie des machines. Pour se dĂ©faire de la rĂ©sistance humaine, elle envoie 40 ans dans le passĂ© l’un de ses cyborgs tuer la mĂšre du chef de la rĂ©sistance, Sarah Connor. Selon sa logique, pas de John Connor, pas de rĂ©sistance. Mais celui-ci envoie aussi l’un de ses combattants protĂ©ger sa future mĂšre.

"Avengers, l'Ăšre d'Ultron", "Alien" : de l’IA mĂ©galo Ă  l’extinction de l’espĂšce humaine
Plus vraisemblable, l’incapacitĂ© de Tony Stark (Iron Man) Ă  se fixer des limites. Dans La Guerre d’Ultron, deuxiĂšme film de la saga Avengers, sorti en 2015, Tony Stark dĂ©couvre dans le sceptre de Loki repris Ă  Hydra, une intelligence artificielle supĂ©rieure Ă  Jarvis, l’interface qu’il a dĂ©veloppĂ©e. Il persuade le Dr Banner (Hulk) de l’utiliser pour amĂ©liorer l’Iron Legion, son armĂ©e de robots destinĂ©s Ă  protĂ©ger le monde d’une Ă©ventuelle invasion alien. Alors que tous deux pensent avoir Ă©chouĂ©, Ultron s’active seul, vampirise Jarvis et conclut des donnĂ©es qu’il lui a soutirĂ©es, que l’humanitĂ© ne mĂ©rite pas de survivre tant elle se consacre Ă  son autodestruction (guerre, Ă©tat de la planĂšte, etc.) Pour assurer la paix, il faut donc logiquement dĂ©truire le principal obstacle, les humains. IrrĂ©futable. Heureusement pour les Avengers, Jarvis s’est montrĂ© plus futĂ© qu’Ultron.

https://youtu.be/mODWECvb5F4

Le scĂ©nario le plus ultime dans la mĂ©galomanie d’une IA est sans aucun doute celui d' Alien Covenant. Que ce soit dans Star Trek, Star Wars, 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace, Passenger ou n‘importe quel film spatial, l’ordinateur de bord est une intelligence artificielle et on croise quelques androĂŻdes plus ou moins sympathiques comme C-3PO, le droĂŻde de protocole de la saga Star Wars de George Lucas, couard et hilarant malgrĂ© lui, ou Data qui apparaĂźt notamment dans Star Trek : GĂ©nĂ©rations en 1994 oĂč il expĂ©rimente une puce d’émotivitĂ©. Et puis, il y a les IA nettement moins sympathiques, comme David dans le deuxiĂšme film (dans le dĂ©roulĂ© de l’histoire) de la saga de Ridley Scott, sorti en 2017, soit prĂšs de 40 ans aprĂšs le premier film qui a fait sa notoriĂ©tĂ©. Pas de Sigourney Weaver (elle n’existe pas encore dans l’histoire) mais un Michael Fassbender bien flippant qui incarne l’androĂŻde David. Lorsque son crĂ©ateur l’éveille et lui demande comment il se sent, il rĂ©pond "vivant". Le bref Ă©change se conclut rapidement sur un malaise quand David renvoie son "pĂšre" Ă  sa mortalitĂ© et induit de fait, son inĂ©luctable supĂ©rioritĂ©.

On retrouve David dix ans plus tard, sur une planĂšte habitable oĂč a atterri, intriguĂ©, un vaisseau colonisateur oĂč dorment plus de 2 000 colons sur lesquels veille Walter, son "jumeau". L’équipage a captĂ© un message d’origine humaine. La planĂšte semble idĂ©ale Ă  coloniser. Jusqu’à ce que David entre en jeu. TrĂšs vite, l’équipe d’exploration est infectĂ©e par une spore extraterrestre qui s’introduit dans leur organisme et les tue en donnant naissance Ă  un alien prĂ©dateur. Les survivants dĂ©couvrent que David est Ă  l’origine de l'extinction des indigĂšnes. "Je n’ai pas Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour servir. Ils ne sont pas dignes de survivre. Personne ne comprend la perfection de mes rĂȘves", reprochera-t-il Ă  son "frĂšre". CrĂ©Ă© justement parce que son prĂ©dĂ©cesseur Ă©tait jugĂ© "trop Ă©gocentrique et indĂ©pendant d’esprit", Walter l’affrontera dans un combat Ă  mort. "Par amour", dira David. "Par devoir", rĂ©pondra Walter.

dai.ly/x5egjqy


Bref. Si l’on rĂ©sume la vision du septiĂšme art, en gros l’intelligence artificielle veut soit diriger nos vies, soit nous Ă©radiquer, soit nous abandonner Ă  notre triste sort. De quoi bien rĂ©flĂ©chir avant. Mais ce n'est pour l'heure que de la fiction.

www.francetvinfo.fr/internet/un-jour-les-ia-nous-r


Ariane Schwab
Radio France

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Posted 1 year ago

Cyberattaques : chiffre en baisse, espionnage et sécurité informatique
 Que faut-il retenir du bilan annuel de l'Anssi ?

L'agence nationale de sécurité des systÚmes informatiques a publié, mardi, son bilan annuel sur les cyberattaques en france.

Le nombre de cyberattaques en France est en baisse en 2022, selon l'Agence nationale de la sécurité des systÚmes d'information (Anssi). Elle dévoilait mardi 24 janvier son bilan annuel, et a comptabilisé 831 intrusions en 2022 contre 1 082 en 2021.



Un chiffre en baisse, mais non-exhaustif
Ce chiffre peut avoir tendance Ă  rassurer, mais ce n'est pas si simple. Tout d'abord, ce chiffre n'est pas exhaustif. Il s'agit seulement du dĂ©compte de l'Anssi qui gĂšre les situations les plus graves. Ensuite, parce que cette baisse n'empĂȘche pas la menace de rester trĂšs Ă©levĂ©e, avec des attaques moins nombreuses mais plus graves qu'avant. Il faut surtout retenir que les cybercriminels s'attaquent Ă  des cibles de plus en plus variĂ©es. Tout le monde peut ĂȘtre touchĂ©, rĂ©sume l'Anssi. On l'a vu d'ailleurs en 2022 avec les attaques d'hĂŽpitaux, de collectivitĂ©s locales, mais aussi de petites entreprises moins bien protĂ©gĂ©es.



La majorité de ces attaques ont pour but d'extorquer de l'argent, notamment avec les rançongiciels. Cela consiste pour les cybercriminels à s'introduire dans les systÚmes informatiques, puis à crypter les données pour les rendre inaccessibles et paralyser l'entreprise ou la structure qui est visée. Ensuite, les cybercriminels demandent une rançon en menaçant de dévoiler les données qu'ils ont volées. C'est ce qui est arrivé notamment à plusieurs hÎpitaux, dont celui de Corbeil-Essonnes en 2022.



Une vigilance sur l'espionnage et les sabotages
L'espionnage est l'autre type d'attaque qui inquiĂšte l'Anssi. Des attaques plus discrĂštes, donc moins spectaculaires, mais trĂšs dangereuses. L'objectif est de rĂ©cupĂ©rer des donnĂ©es sensibles. LĂ  aussi, cela peut toucher des petites entreprises qui travaillent par exemple dans des secteurs sensibles. Cela peut ĂȘtre le fait de hackers privĂ©s, mais aussi d'États. En termes d'espionnage, plusieurs attaques ont Ă©tĂ© attribuĂ©es en 2022 Ă  la Chine notamment.

Dernier type d'attaques sur lesquelles l'Anssi est trÚs vigilante, ce sont les sabotages. Le secteur de l'énergie est particuliÚrement sensible en ce moment avec, par exemple, le risque d'une paralysie du réseau électrique ou des réseaux d'approvisionnement en gaz ou en hydrocarbure.



Des attaques qui peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es assez facilement
L'Anssi insiste : ce n'est pas si compliquĂ© d'Ă©viter les cyberattaques, il faut juste ĂȘtre vigilant et prĂ©parĂ©. Pour reprendre une mĂ©taphore animaliĂšre faite mardi par le directeur des opĂ©rations de l'Anssi, ĂȘtre visĂ© par un hacker, c'est comme ĂȘtre poursuivi par un lion. Il ne s'agit pas de courir plus vite que le lion mais juste de pouvoir courir plus vite que les autres proies. En clair, les cybercriminels cherchent toujours Ă  s'attaquer aux cibles les plus faciles et les moins protĂ©gĂ©es.



L'Anssi appelle donc tout le monde Ă  faire un effort sur sa sĂ©curitĂ© informatique, notamment en faisant rĂ©guliĂšrement ses mises Ă  jour, et encore plus alors que la France s'apprĂȘte Ă  accueillir la Coupe du monde de rugby cet automne et les Jeux olympiques Ă  Paris en 2024. Deux gros Ă©vĂ©nements qui vont attirer les cybercriminels et donc multiplier les risques d'attaque.



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Posted 1 year ago

Microsoft, Google, Amazon, Spotify... Ces géants de la technologie qui licencient à tour de bras
Cette vague massive de licenciements s'explique par la morosité économique mondiale actuelle et intervient aprÚs de nombreuses embauches durant la pandémie de Covid-19.

Les géants de la tech dans le dur. La liste des multinationales de la technologie obligées de licencier s'allonge. AprÚs Alphabet, maison mÚre de Google, Twitter, Amazon, Meta, maison mÚre de Facebook, ou encore Spotify, qui a annoncé lundi 23 janvier des centaines de suppressions d'emplois, les géants subissent de plein fouet la morosité économique mondiale. Cette vague de plans sociaux laisse plusieurs dizaines de milliers d'employés sur le carreau. Elle intervient aprÚs une grande vague d'embauches dans le secteur des technologies pendant la pandémie de Covid-19, lorsque les entreprises tentaient de répondre à l'explosion de la demande liée à l'essor du télétravail et aux divertissements à domicile.

Toutefois, selon le dernier rapport de la plateforme spécialisée ZipRecruiter, relayé par le Wall Street Journal (en anglais) fin décembre, 79% des travailleurs récemment embauchés dans le secteur ont mis moins de trois mois pour retrouver un poste, et 40% d'entre eux mettent moins d'un mois.

Alphabet : 12 000 licenciements
Alphabet, la maison mÚre de Google, a annoncé le 20 janvier la suppression d'environ 12 000 postes dans le monde, soit un peu plus de 6% de ses quelque 187 000 employés. "Au cours des deux derniÚres années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaires", a déclaré Sundar Pichai, patron d'Alphabet, dans un courriel adressé aux employés du groupe. "Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché dans un contexte économique différent de celui que nous connaissons aujourd'hui", a-t-il ajouté.

La conjoncture économique contraint l'entreprise à réduire ses effectifs. Si les salariés américains concernés ont déjà été notifiés, dans les autres pays, la procédure va prendre davantage de temps en fonction du droit local du travail.

Amazon : 18 000 licenciements
Le géant du commerce électronique Amazon a annoncé le 5 janvier qu'il allait supprimer "un peu plus de 18 000" emplois dans le monde, y compris en Europe, sur 1,54 million d'employés. Le plan de licenciement doit concerner principalement les magasins gérés par le groupe et les ressources humaines. "L'examen de notre planification annuelle (....) a été plus difficile cette année compte tenu de l'incertitude économique et du fait que nous avons embauché massivement au cours des derniÚres années", a déclaré dans un message envoyé aux employés le directeur général d'Amazon, Andy Jassy.

"Bien que l'ampleur des licenciements d'Amazon puisse choquer, il faut les replacer dans le contexte de l'expansion massive dans laquelle l'entreprise s'est engagée au cours des cinq derniÚres années", a déclaré l'analyste Neil Saunders de GlobalData. Pour répondre à l'explosion de la demande entre début 2020 et début 2022, le groupe avait doublé son personnel mondial.

Meta : 11 000 licenciements
Pour la premiÚre fois depuis la création de Facebook, Meta, la maison mÚre, qui gÚre également Instagram et WhatsApp, a annoncé en novembre dernier la suppression de 11 000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs. Les licenciements concernent toutes les divisions, de Facebook à Instagram, du service de messagerie WhatsApp ou des employés développant le métavers. "Je veux assumer la responsabilité de ces décisions et de la façon dont nous en sommes arrivés là. Je sais que c'est difficile pour tout le monde et je suis particuliÚrement désolé pour ceux qui sont touchés", a écrit Mark Zuckerberg dans un message adressé aux salariés.

La société, qui comptait quelque 87 000 employés à travers le monde fin septembre, a fait état de performances financiÚres décevantes au troisiÚme trimestre 2022. Elle a aussi annoncé un gel des embauches jusqu'à fin mars 2023. "Meta fait face à la dure réalité post-pandémie (...) Elle pensait que la croissance du commerce en ligne continuerait dans la durée (...), donc elle a embauché et s'est lancée dans de nouveaux projets en croyant que les recettes publicitaires resteraient élevées", a commenté Debra Aho Williamson d'Insider Intelligence.

Microsoft : 10 000 licenciements
Le géant informatique américain Microsoft a annoncé le 18 janvier qu'il allait licencier environ 10 000 employés d'ici fin mars, soit un peu moins de 5% de ses 221 000 employés. "C'est le genre de choix difficiles que nous avons fait tout au long de nos 47 ans d'existence pour rester une entreprise importante dans un secteur qui ne pardonne pas à ceux qui ne s'adaptent pas aux changements de plateforme", a souligné le patron de Microsoft, Satya Nadella, dans une lettre aux employés.

Pour justifier une telle décision, le dirigeant a invoqué l'incertitude économique et les changements de priorités de ses clients. Si ces derniers "ont accéléré leurs dépenses informatiques pendant la pandémie", ils sont maintenant en train de chercher à les optimiser pour "faire plus avec moins", a-t-il souligné. Lors du Forum économique mondial de Davos, il a également pointé du doigt les effets de l'inflation sur la croissance économique.

Twitter : 3 200 employés
Le 27 octobre, Elon Musk annonce d'un tweet son rachat de Twitter. "L'oiseau est libre", clame-t-il. Le 4 novembre, l'ambiance est moins festive au moment de dĂ©clarer qu'environ 50% du personnel de la sociĂ©tĂ© allait ĂȘtre licenciĂ©. "Il n'y a malheureusement pas d'autre choix quand l'entreprise perd plus de 4 millions de dollars par jour" a-t-il dĂ©clarĂ©. L'entreprise californienne comptait prĂšs de 7 500 salariĂ©s fin octobre.

Ces licenciements s'ajoutent aux milliers d'utilisateurs ayant quitté la plateforme pour montrer leur désaccord avec le rachat par le milliardaire. "Nous assistons à la destruction en temps réel de l'un des systÚmes de communication les plus puissants au monde. Elon Musk est un milliardaire imprévisible et incohérent, il représente un danger pour cette plateforme qu'il n'est pas qualifié à diriger", a avancé Nicole Gill, cofondatrice de l'ONG Accountable Tech.

Snap : 1 200 employés
Evan Spiegel, le patron de Snap, maison mĂšre de la populaire application de messagerie Snapchat, a annoncĂ© en aoĂ»t une restructuration conduisant Ă  la suppression d'environ 20% des effectifs, soit plus de 1 200 employĂ©s. MĂȘme si Snapchat compte de plus en plus d'utilisateurs – 363 millions d'utilisateurs quotidiens selon un dĂ©compte en octobre – la sociĂ©tĂ© est en difficultĂ©, car elle gĂ©nĂšre des revenus de plus en plus faibles.

Ainsi, en 2021, malgré une hausse de 64% de son chiffre d'affaires, à 4,1 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros), Snapchat a encore perdu 488 millions de dollars, rappelle Le Monde. Lors du dernier trimestre 2022, la plateforme a déçu avec un chiffre d'affaires de 1,1 milliard de dollars, en hausse, mais légÚrement inférieur aux attentes du marché et des pertes nettes de 360 millions de dollars, quadruplées sur un an.

Spotify : 600 employés
Le numéro un mondial des plateformes audio, Spotify, a annoncé lundi la suppression de 6% de ses effectifs, soit prÚs de 600 postes. Ce plan de licenciement est le plus gros de la jeune histoire de cette start-up suédoise fondée en 2006 à Stockholm, qui compte un demi milliard d'utilisateurs. Dans un message destiné aux employés et publié en ligne, son patron de 39 ans, Daniel Ek, a reconnu "un changement de culture" aprÚs des années de priorité à la croissance avant les profits. "Avec le recul, j'ai été trop ambitieux en investissant plus vite que notre croissance de chiffre d'affaires", a-t-il reconnu. Les entretiens individuels avec les employés concernés ont débuté lundi. Ce plan social devrait coûter 35 à 45 millions de dollars (41 millions d'euros) de compensations.

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OPEN AI - Chat GPT Bot
Vidéo : https://youtu.be/SwsH8aJ8Ezc

On vous explique comment marchent Midjourney, Lensa ou ChatGPT, ces outils d'intelligence artificielle sources de prouesses techniques (et d'inquiétudes)

Les services faisant appel à l'intelligence artificielle se sont démocratisés lors des derniers mois. Ils ouvrent de nombreuses possibilités, mais soulÚvent plusieurs enjeux éthiques.

Art, informatique, rĂ©daction
 Et si les robots Ă©taient sur le point de s'immiscer dans notre quotidien ? La deuxiĂšme moitiĂ© de l'annĂ©e 2022 a Ă©tĂ© marquĂ©e par un vif engouement autour de services utilisant l'intelligence artificielle (IA). C'est que les progrĂšs rĂ©alisĂ©s ces derniers mois sont saisissants : sans connaissances scientifiques particuliĂšres, il est dĂ©sormais possible de crĂ©er en quelques minutes de superbes Ɠuvres Ă  partir d'une simple phrase, de confectionner une collection d'avatars stylisĂ©s Ă  partir de selfies, ou encore de discuter des heures avec un robot incollable sur un nombre presque infini de sujets.

Dall-E, Midjourney, Lensa, ChatGPT
 Que vous ayez ou non entendu parler de ces logiciels, parfois payants, on vous donne quelques clés pour vous frotter aux derniers progrÚs en matiÚre d'IA. Et pour comprendre en quoi leur démocratisation soulÚve de nombreuses questions.

Les services de gĂ©nĂ©ration d'images et d'Ɠuvres d'art
En quoi cela consiste-t-il ? Si vous vous sentez une ùme d'artiste mais n'avez jamais réussi à tenir un pinceau, la technologie peut désormais vous aider. Midjourney*, Dall-E, Stable Diffusion*
 Plusieurs services mis en ligne ces derniers mois permettent de créer en quelques secondes des images réalistes ou fantaisistes à partir d'une simple phrase. La plupart sont gratuits dans le cadre d'un essai, avec possibilité d'abonnement pour une utilisation plus intensive.

Comment essayer cette technologie ? Certains systĂšmes sont plus Ă©vidents Ă  utiliser que d'autres. Pour tester la version beta de Midjourney, vous devrez ainsi passer par la messagerie Discord*. Stable Diffusion est un logiciel libre*, mais nĂ©cessite un ordinateur puissant pour ĂȘtre exĂ©cutĂ©. Le plus accessible est sans aucun doute Dall-E. Pour vous y essayer, rendez-vous sur le site de son crĂ©ateur, OpenAI*, crĂ©ez un compte, puis dĂ©crivez prĂ©cisĂ©ment, en anglais, l'image que vous imaginez. Vous pouvez Ă©galement prĂ©ciser le style dans lequel doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e l'Ɠuvre, ainsi que le niveau de dĂ©tail attendu.

De quoi ces systÚmes sont-ils capables ? Voici ce que propose Dall-E lorsqu'on lui demande d'imaginer une peinture inspirée de la Renaissance, dans laquelle une foule d'individus captivés par leur smartphone ne remarque pas une série d'explosions en arriÚre-plan.

Dans un autre style, voici le résultat produit par Midjourney lorsqu'on lui demande d'imaginer une scÚne "d'art numérique" dans laquelle un vieil homme noir joue aux échecs avec un enfant dans un parc new-yorkais, au coucher du soleil.

Comment ces technologies fonctionnent-elles ? Pour arriver Ă  de tels rĂ©sultats, ces logiciels ont Ă©tĂ© entraĂźnĂ©s en analysant des quantitĂ©s astronomiques d'images accompagnĂ©es d'une description Ă©crite. Dall-E et Midjourney n'ont pas rendu publics les ensembles de donnĂ©es qui ont servi Ă  les entraĂźner, tandis que Stable Diffusion se base sur le jeu de donnĂ©es de l'organisme allemand Laion*. A l'aide d'un systĂšme d'apprentissage automatisĂ© inspirĂ© du fonctionnement du cerveau humain – on parle de rĂ©seau de neurones artificiels –, le systĂšme arrive peu Ă  peu Ă  comprendre les rĂ©currences entre les diffĂ©rentes images, Ă  les reproduire, puis Ă  les combiner.

Pourquoi sont-elles critiquĂ©es ? Les plus vives controverses concernent la propriĂ©tĂ© intellectuelle, ces logiciels Ă©tant entraĂźnĂ©s sur des Ɠuvres qui ne sont pas nĂ©cessairement libres de droits. Invoquant des risques de plagiat et des craintes liĂ©es aux droits d'auteur, l'agence Getty Images a ainsi interdit de mettre en vente sur sa plateforme des images gĂ©nĂ©rĂ©es par l'IA, rapporte le site spĂ©cialisĂ© The Verge*. Ces logiciels sont Ă©galement accusĂ©s d'entretenir des stĂ©rĂ©otypes sexistes ou raciaux. Dans une prĂ©cĂ©dente version, le logiciel Dall-E n'associait que des images d'hommes blancs au terme "PDG", et que des femmes au terme "secrĂ©taire", Ă©crit Vice*.

Les générateurs d'avatars stylisés
En quoi cela consiste-t-il ? Une autre tendance a émergé ces derniers mois : transformer sa photo de profil sur les réseaux sociaux en avatar stylisé qui semble sorti d'un comics, d'un manga ou d'un album photos d'avant-guerre.

Comment essayer cette technologie ? Les deux principales applications présentes sur ce secteur sont américaine (Lensa*) et israélienne (AI Time Machine*). Elles sont toutes deux payantes. Dans les deux cas, il faut fournir à l'IA une dizaine de selfies ou d'autoportraits en pied afin de "nourrir" l'algorithme et de l'entraßner à fournir une représentation cohérente de votre personne. Quelques minutes plus tard, le systÚme vous propose une galerie de portraits automatisés.

De quoi ces systÚmes sont-ils capables ? Lensa se spécialise dans les avatars artistiques ou qui semblent tirés d'univers fantastiques, tandis qu'AI Time Machine crée des portraits imaginaires à différentes périodes historiques. Cette derniÚre est éditée par MyHeritage, une société spécialisée dans la généalogie.

twitter.com/i/status/1602728995631546369

Comment ces technologies fonctionnent-elles ? Les deux systĂšmes proposent des avatars inspirĂ©s d'un gigantesque jeu d'Ɠuvres originales obtenues en scannant les fichiers disponibles sur internet. Lensa utilise d'ailleurs la technologie de Stable Diffusion pour proposer ses portraits artistiques, et AI Time Machine le systĂšme d'Astria, un autre acteur du milieu.

Pourquoi sont-elles critiquées ? Comme les IA génératrices d'images, celles-ci ont tendance à entretenir les stéréotypes physiques issus des données dont elles ont été abreuvées. Sur le site MIT Technology Review*, la journaliste Melissa HeikkilÀ raconte comment, en essayant Lensa, elle a reçu de nombreux portraits érotiques ou dénudés, dans lesquels les traits asiatiques de son visage étaient accentués. Un résultat qui s'explique par l'importante quantité d'images sexualisées mettant en scÚne des femmes asiatiques dans la base de données utilisée par l'application. La journaliste avait d'ailleurs remarqué, dans un article publié en septembre, que le mot-clé "asiatique" ne renvoyait pratiquement qu'à du contenu pornographique dans l'ensemble de données de Stable Diffusion, sur lequel est basé Lensa.

Des utilisateurs ont également fait part de leurs inquiétudes en matiÚre d'utilisation de leurs données personnelles par ces applications. Les acteurs du secteur se veulent toutefois rassurants : les conditions d'utilisation de MyHeritage, comme celles de Lensa*, précisent que les photos importées comme les avatars créés ne sont partagés avec aucun tiers, et ne sont pas utilisés pour améliorer les algorithmes d'IA.

Le logiciel qui donne l'impression de discuter avec un humain
En quoi cela consiste-t-il ? En la matiĂšre, un logiciel supplante tous les autres, tant ses fonctionnalitĂ©s impressionnent. ChatGPT, crĂ©Ă© par OpenAI et mis en ligne fin novembre, se prĂ©sente comme un programme de chat avec une IA capable de rĂ©pondre Ă  vos requĂȘtes avec un naturel dĂ©routant qui donne l'impression de converser avec un humain.

En quelques secondes, le logiciel formule des paragraphes argumentĂ©s sur n'importe quel sujet, sans fautes et dans huit langues (français, anglais, espagnol, allemand, japonais, chinois, russe et nĂ©erlandais). Ses rĂ©ponses peuvent mĂȘme faire rĂ©fĂ©rence aux prĂ©cĂ©dents messages de la discussion. Le succĂšs de ChatGPT a Ă©tĂ© immĂ©diat : cinq jours aprĂšs sa mise en ligne, le programme comptait un million d'utilisateurs, plastronnait le prĂ©sident d'OpenAI sur Twitter.

Comment l'essayer ? Il faut créer un compte sur le site d'OpenAI*. La démarche est gratuite, mais il est nécessaire d'associer un numéro de téléphone à son compte. Vous pouvez également préciser lors de l'inscription que vous souhaitez utiliser les outils d'OpenAI à des fins personnelles. Une fois sur le site de ChatGPT, tapez votre message en français, comme si vous vous adressiez à un humain, dans la barre située en bas de page. Vous pouvez poser une question. En quelques secondes, le logiciel affiche une réponse.

De quoi ce systĂšme est-il capable ? Les possibilitĂ©s ouvertes par ChatGPT donnent le tournis. Vous manquez d'inspiration pour un repas ? N'hĂ©sitez pas Ă  mettre le logiciel au dĂ©fi avec une requĂȘte trĂšs prĂ©cise : en lui demandant par exemple une recette vĂ©gane d'inspiration soudanaise avec un budget maximal de cinq euros par convive. ChatGPT livre les diffĂ©rentes Ă©tapes pour rĂ©aliser un curry de pois chiches.

Pourquoi est-elle critiquĂ©e ? Consciente que son outil pouvait ĂȘtre utilisĂ© Ă  des fins malveillantes, OpenAI l'a limitĂ©. Impossible par exemple de glaner auprĂšs de ChatGPT des conseils pour assassiner son voisin sans laisser de traces, ou de lui demander de justifier des discriminations fondĂ©es sur l'origine ou la sexualitĂ© des individus.

Des utilisateurs ont toutefois rapidement dĂ©montrĂ© que ces prĂ©cautions pouvaient ĂȘtre contournĂ©es. Un Français a ainsi rĂ©ussi Ă  faire Ă©crire Ă  ChatGPT une recette pour fabriquer une bombe artisanale. Cette erreur semble depuis avoir Ă©tĂ© corrigĂ©e.

Si l'envie de jouer avec les limites du programme vous titille, sachez également que les conditions d'utilisation* de ChatGPT autorisent les équipes d'OpenAI à lire le contenu de vos échanges et à les utiliser pour améliorer la robustesse du systÚme.


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Posted 2 years ago

Documentaire, reportage, enquĂȘte :
▷ https://youtu.be/NKDhUR9nmMU
▷ https://youtu.be/9iNYloq4oKw

UberFiles : Une enquĂȘte internationale conduite par ICIJorg et ses partenaires permet de comprendre comment le gĂ©ant du VTC a conquis la planĂšte en surfant parfois aux frontiĂšres de la lĂ©galitĂ©.

Des milliers de documents internes d’Uber datant de 2013 Ă  2017 rĂ©vĂšlent que l’entreprise, confrontĂ©e Ă  l’hostilitĂ© des pouvoirs publics et Ă  de vastes ennuis judiciaires, a pu bĂ©nĂ©ficier de la bienveillance et de l’appui d’Emmanuel Macron lorsqu’il Ă©tait au ministĂšre de l’Économie.

Des milliers de documents ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s par le journal britannique "The Guardian", et partagĂ©s avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires, dont la cellule investigation de Radio France.

C'est l'histoire secrĂšte entre Emmanuel Macron et Travis Kalanick, le PDG d'Uber. Elle commence le 1er octobre 2014. Nous pouvons la raconter grĂące aux Uber Files. Il s'agit de milliers de documents rĂ©cupĂ©rĂ©s par le journal britannique The Guardian, et partagĂ©s avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires, dont la cellule investigation de Radio France.

>> Uber Files : comment Emmanuel Macron s'est impliqué lors de l'arrivée du géant du VTC en France

Ces documents datant de 2013 Ă  2017 rĂ©vĂšlent que l'entreprise a bĂ©nĂ©ficiĂ© de la bienveillance et de l'appui de l'actuel prĂ©sident de la RĂ©publique lorsqu'il Ă©tait au ministĂšre de l’Économie. Au-delĂ  du cas français, l'enquĂȘte conduite par l'ICIJ et ses partenaires permet de comprendre comment le gĂ©ant du VTC a conquis la planĂšte en surfant parfois aux frontiĂšres de la lĂ©galitĂ©.

>> Uber Files : révélations sur les pratiques de lobbying du géant du VTC

Un "coupe-circuit" pour empĂȘcher l'accĂšs aux serveurs
Pour empĂȘcher les enquĂȘteurs d'avoir accĂšs Ă  ses donnĂ©es lors de perquisitions, Uber avait conçu un "coupe-circuit" empĂȘchant l'accĂšs Ă  ses serveurs. Les enquĂȘteurs n'y ont vu que du feu, y compris en France.

>> "Activez le kill switch !" : quand Uber neutralisait ses ordinateurs Ă  distance pour bloquer les perquisitions

Un ex-juge d'instruction du pÎle national financier que nous avons consulté considÚre que ce systÚme, surnommé "kill switch", pourrait relever de l'article 434-4 du code pénal. "Cela peut tomber sous le coup de la loi si on arrive à démontrer l'intention de procéder à une soustraction de preuve", abonde Sophie Sontag Koenig, maßtresse de conférence en droit à l'université Paris Nanterre et spécialiste des questions numériques.

Vidéo produite par la cellule investigation de Radio France.

👉 Uber Files : rĂ©vĂ©lations sur les pratiques de lobbying du gĂ©ant du VTC
www.francetvinfo.fr/politique...

👉 "Activez le kill switch !" : quand Uber neutralisait ses ordinateurs à distance pour bloquer les perquisitions
www.francetvinfo.fr/politique...

👉 Uber Files : comment Emmanuel Macron s'est impliquĂ© lors de l'arrivĂ©e du gĂ©ant du VTC en France
www.francetvinfo.fr/politique...

👉 Lobbying : www.francetvinfo.fr/politique...


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Posted 2 years ago

Les Echos publient leur dossier spécial Métavers

RĂ©alitĂ© virtuelle, NFT, blockchain, cryptomonnaies : depuis un an, les marques, de la grande distribution jusqu’au monde du divertissement, investissent de plus en plus dans ce nouvel univers Ă©conomique. Qui sont les acteurs dominants ? Quels enjeux pour l'avenir ? Les Echos dĂ©cryptent dans un dossier spĂ©cial les enjeux de ce nouveau monde.

Web3, blockchain, réalité virtuelle, qu'est-ce que c'est ?
Le mĂ©tavers est l’espace oĂč s’organisera la vie numĂ©rique demain, mais les maniĂšres envisagĂ©es diffĂšrent. Les Gafam veulent passer les rĂ©seaux sociaux en 3D alors que les start-up souhaitent instituer le Web3 et rendre le pouvoir aux internautes. Dans les deux cas, il y a la perspective d’un juteux marchĂ©.

Mais d'oĂč vient ce nouveau monde ? En 1964, Daniel F. Galouye publiait un roman intitulĂ© "Simulacron 3", dont l'action se dĂ©roulait dĂ©jĂ  dans un environnement virtuel, une simulation. Au fur et Ă  mesure des annĂ©es, sont sortis d'autre films, jeux-vidĂ©os et romans traitant de ce monde virtuel. 2009 est un tournant, le bitcoin, monnaie virtuelle, est crĂ©e, et Markus Persson dĂ©veloppe "Minecraft" un jeu vidĂ©o dans un monde ouvert lui-mĂȘme crĂ©e par les utilisateurs.

Un dossier pour comprendre
Dans ce dossier spĂ©cial de huit pages, les Echos dĂ©cryptent pour vous ce nouveau monde et vous donne des clĂ©s pour comprendre. Quelle est la diffĂ©rence entre le mĂ©tavers, le Web3 et la blockchain ? Quelles opportunitĂ©s pour les entreprises dans le mĂ©tavers ? Qui sont les principaux acteurs du mĂ©tavers ? Quel est l’intĂ©rĂȘt du mĂ©tavers ? Pour Jean-Gabriel Ganascia, professeur d'informatique Ă  la facultĂ© des sciences de Sorbonne UniversitĂ©, "la rencontre sera bouleversĂ©e par la rĂ©alitĂ© virtuelle".

Métavers : « La rencontre sera bouleversée par la réalité virtuelle »
Plus d'informations sur le site internet des Echos :
www.lesechos.fr/thema/dossier...

👉 www.francetvinfo.fr/economie/bitcoin/on-vous-expli

👉 www.francetvinfo.fr/culture/geants-de-la-tech-star

👉 www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/faceb



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Posted 2 years ago

Que faire des anti-virus et logiciels russes ?

Quelle attitude observer vis-Ă -vis des logiciels de sĂ©curitĂ© russes et notamment des anti-virus installĂ©s sur nos ordinateurs et smartphones ? En pleine guerre menĂ©e par Vladimir Poutine en Ukraine, la question se pose, depuis l’avertissement officiel lancĂ© en France avec un Ă©diteur en ligne de mire : Kaspersky.

Kaspersky. SpĂ©cialitĂ© : la sĂ©curitĂ© informatique et la lutte contre les virus. Dans le secteur, c’est l’un des grands Ă©diteurs de logiciels au monde : 400 millions d’utilisateurs, 250.000 entreprises.

"Kaspersky" comme EugĂšne Kaspersky, son fondateur, expert en cybersĂ©curitĂ©, diplĂŽmĂ© en mathĂ©matiques de la haute Ă©cole du KGB Ă  l’époque, devenu FSB, autrement dit, les renseignements russes. Des logiciels gratuits et payants, pour PC et pour smartphones, bannis des agences fĂ©dĂ©rales amĂ©ricaines depuis 2017, depuis qu’ils ont Ă©tĂ© soupçonnĂ©s de servir de passerelle pour de l’espionnage et de l’exfiltration de donnĂ©es sensibles.

Cinq ans plus tard, en France, Kaspersky est donc nommĂ©ment citĂ© dans un rapport officiel d’une agence gouvernementale française : ce rapport "menaces et incidents" Ă©mane du Centre gouvernemental de veille, d’alerte et de rĂ©ponse aux attaques informatiques – "Computer Emergency Response Team" en anglais, d’oĂč l’acronyme "CERT-FR"). Il est rattachĂ© Ă  l’Agence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’information (ANSSI). Le document datĂ© du 2 mars, a Ă©tĂ© mis Ă  jour lundi 7 mars pour la derniĂšre fois.

"Questionner l’utilisation" des logiciels Kasperky
Sous le titre "Utilisation d’outils numĂ©riques liĂ©s Ă  la Russie", on peut lire : "Dans le contexte actuel, l’utilisation de certains outils numĂ©riques, notamment les outils de la sociĂ©tĂ© Kaspersky, peut ĂȘtre questionnĂ©e du fait de leur lien avec la Russie."

Dans cette pĂ©riode de tension, chaque mot est pesĂ©. Et l’avertissement qui aurait aussi pu citer Dr Webb, un autre Ă©diteur russe, ne met pas Kaspersky en cause pour autant – "Ă  ce stade, aucun Ă©lĂ©ment objectif ne justifie de faire Ă©voluer l’évaluation du niveau de qualitĂ© des produits et services fournis" – mais il parle de "prĂ©cautions Ă©lĂ©mentaires".

Un dĂ©cryptage s’impose pour comprendre ce qu’implique concrĂštement ce langage quasi diplomatique. Il faut distinguer deux cas de figure : si vous n’utilisez pas encore de logiciel Kaspersky, dans ce cas mieux vaut les Ă©viter, au moins pour l’instant. Maintenant, si votre sĂ©curitĂ© informatique repose sur des logiciels Kaspersky, mieux vaut trouver une autre solution : "Une solution de diversification doit ĂȘtre envisagĂ©e", Ă©crit le CERT-FR.

Ne pas rester sans protection
Attention : la menace cyber est telle en ce moment, qu’il n’est pas question de rester, ne serait-ce que quelques heures, sans protection alternative dans ce "contexte de tensions dans le cyberespace et de cybercriminalitĂ© exacerbĂ©e". Entendez : dans le pire des scĂ©narios, mieux vaut Kaspersky qu’aucune solution de protection informatique. Mais si vous choisissez de basculer sur des logiciels concurrents – qu’il s’agisse de l’amĂ©ricain Norton, du slovaque ESET ou du tchĂšque Avast par exemple – activez-les avant de dĂ©sactiver ceux de Kaspersky.

VoilĂ  pour la menace purement cyber, mais il existe un autre risque liĂ© Ă  la guerre en Ukraine et Ă  l’isolement de la Russie. Le CERT-FR envisage aussi l’évolution globale de la situation : situation Ă©conomique et financiĂšre de ces Ă©diteurs russes, avec peut-ĂȘtre des risques de banqueroute et puis, qui sait, si les Russes se retrouvaient isolĂ©s, coupĂ©s du reste d’Internet, il deviendrait impossible pour les clients de ces Ă©diteurs de rĂ©cupĂ©rer les mises Ă  jour qui sont si essentielles pour les logiciels de sĂ©curitĂ© informatique et les anti-virus. VoilĂ  une deuxiĂšme raison, Ă  lire entre les lignes, de jouer la sĂ©curitĂ© et de ne pas prendre de risques.

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Posted 2 years ago

đŸ‘šâ€đŸ’» MĂ©fiez-vous de ce malware agressif cachĂ© dans les tĂąches systĂšmes de Windows 10 et 11.

Il ne se passe plus une semaine sans que de grands acteurs de la tech ne découvrent de nouveaux malwares ou des vulnérabilités zero-day activement exploitées par les pirates.

Microsoft a annoncé ce 12 avril avoir découvert un malware particuliÚrement agressif qui se cache dans les tùches planifiées de Windows 11 et 10.

Un malware chinois infecte les PC Windows
Les cyberattaques n’en finissent plus. Depuis plusieurs mois, le nombre de malwares et de virus qui viennent polluer les boutiques d’applications et les appareils ne cesse de croĂźtre. Une recrudescence qui est apparue depuis le dĂ©but de la guerre en Ukraine, alors que des hackers affiliĂ©s aux gouvernements chinois et russes tentent de voler les donnĂ©es personnelles des utilisateurs partout dans le monde. Entre de fausses applications antivirus sur le Google Play Store ou encore un dĂ©tournement de VLC pour diffuser des malwares dangereux, les exemples sont aussi nombreux qu’alarmants.

Le dernier en date nous vient de Hafnium, un collectif de pirates soutenu par la Chine, qui s’est directement attaquĂ© Ă  Windows 10 et 11 en exploitant des failles zero-day non identifiĂ©es. Microsoft a en effet partagĂ© sa derniĂšre trouvaille en la matiĂšre : un malware baptisĂ© Tarrask. Selon la firme de Redmond, ce logiciel malveillant serait capable de crĂ©er des tĂąches programmĂ©es en secret puis de les supprimer l’air de rien grĂące Ă  des commandes ultĂ©rieures. Dans ces conditions, le maliciel peut facilement ĂȘtre dissimulĂ© et passer sous le radar des moyens de dĂ©tection traditionnels.

Des tùches planifiées cachées difficiles à repérer
Plus concrĂštement, les pirates chinois ont utilisĂ© les tĂąches planifiĂ©es pour conserver l’accĂšs aux appareils de leurs victimes et ce, mĂȘme aprĂšs une rĂ©initialisation complĂšte et en rĂ©tablissant les connexions interrompues avec l'infrastructure de commande et de contrĂŽle C2. Microsoft alerte, elles ne peuvent ĂȘtre trouvĂ©es qu’à partir d’un examen minutieux dans l’éditeur de registre Windows en recherchant directement les fameuses tĂąches planifiĂ©es qui n’auraient pas de valeur SD (descriptif de sĂ©curitĂ©) dans la clĂ© de tĂąche.

Autant dire que les utilisateurs lambdas auront bien du mal Ă  contrer et Ă  dĂ©tecter ce nouveau malware. Microsoft recommande tout de mĂȘme aux administrateurs des PC Windows 11 et 10 d’activer les journaux « Security.evtx et Microsoft-Windows-TaskScheduler/Operational.evtx » pour vĂ©rifier une Ă©ventuelle prĂ©sence de tĂąches cachĂ©es par le malware. Microsoft Defender sera dĂ©sormais capable de les dĂ©tecter sous les appellations « HackTool:Win64/Tarrask!MSR » et « HackTool:Win64/Ligolo!MS ».

Source : Microsoft

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Posted 2 years ago

🚀 Nasa : envolez vous vers la Lune grĂące Ă  cette carte d'embarquement inĂ©dite.
🌙 Seriez vous prĂȘts Ă  vous envoler vers la Lune ? Si oui, on a la solution pour vous.

🌙 www.nasa.gov/send-your-name-with-artemis/

Et si vous embarquiez pour la Lune prochainement ? Non ce n'est pas une blague. La NASA doit inaugurer, cette annĂ©e, la toute premiĂšre mission de son programme ArtĂ©mis, grĂące auquel l’agence spatiale prĂ©voit le retour de l’Homme sur la Lune. Pour le moment, la Nasa estime le premier vol de son lanceur Space Launch System (SLS) et son vaisseau Orion pour fin mars.

Si aucun Ă©quipage ne sera Ă  bord, peut-ĂȘtre que vous, vous pourriez embarquer sur la Lune.

Embarquement immédiat sur la Lune
Le 2 mars 2022, l'agence spatiale a fait une grande annonce : vous allez pouvoir embarquement indirectement dans le vaisseau et atteindre la Lune. "Ajoutez votre nom à la mission à venir et il sera embarqué à bord du vaisseau spatial Orion de la Nasa en orbite autour de la Lune", a-t-elle annoncé.

Si cette offre inédite vous intéresse, vous n'avez qu'une seule chose à faire. Il vous suffit de vous rendre sur la page dédiée sur le site de la Nasa, que vous pouvez retrouver en cliquant ici www.nasa.gov/send-your-name-with-artemis/

En bas de la page, vous allez pouvoir inscrire votre prénom puis votre nom. Ces derniers seront inscrits à l'intérieur d'une clé USB présente pendant le voyage.

Un code PIN composĂ© de 4 Ă  7 chiffres pour crĂ©er une "carte d’embarquement" vous est Ă©galement demandĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă  bien le prendre en note, car il vous servira pour accĂ©der Ă  votre carte d'embarquement, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Un test pour envoyer un équipage dans plusieurs années
Le décollage de ce vaisseau est prévu depuis le centre spatial Kennedy en Floride, mais aucune date exacte de départ n'a été confirmée par la Nasa à ce stade. La fusée devrait parcourir environ 450 000 kilomÚtres, pendant une mission de 4 à 6 semaines. Le but étant de transporter le vaisseau Orion pour qu'il puisse ensuite se diriger vers la Lune, au bout de quelques jours seulement.


Selon nos confrĂšres de Numerama, le vaisseau devrait rester 6 jours sur cette orbite et aprĂšs trois semaines en vol, il devrait revenir sur Terre, au large de la Californie. Enfin, si tout se passe bien pendant cette mission, la Nasa pourrait envoyer un Ă©quipage sur l'orbite lunaire lors du deuxiĂšme vol du SLS. Seulement, il faudra encore ĂȘtre patient. La mission devrait avoir lieu en 2024.

Alors, prĂȘts Ă  embarquer direction la Lune ?

🚀 www.nasa.gov/send-your-name-with-artemis/

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