Pendue par le cou depuis presque 20 ans à la sonnette d'alarme de la catastrophe écologique, Bridget Kyoto a commencé à faire ses vidéos drôles, méchantes et très bien informées il y a plus de douze ans. A l'époque, on l'a traitée de tous les noms : écologiste radicale, khmère verte, malade mentale, catastrophiste.
C'est con, elle avait raison.
Mais comme elle ne s'est jamais occupée sérieusement de ses réseaux sociaux et qu'elle n'a jamais rien "monétisé", ses vidéos sont restées là, à dormir, dans un coin.
Aujourd'hui, elle ne s'en occupe pas mieux ("je n'ai pas que ça à foutre" dit-elle), mais ses pastilles - toujours frappantes d'actualité - sont désormais "vintage" : Bridget est devenue la vieille marraine un peu déjantée de tous les collapsologues, écoanxieux et autres humains lucides.