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Pauline Wald @UC5g9ZE9xqWMq2DzFMSl9U9A@youtube.com

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En 2017, j’ai quitté mon travail de cadre dans le secteur ba


Welcoem to posts!!

in the future - u will be able to do some more stuff here,,,!! like pat catgirl- i mean um yeah... for now u can only see others's posts :c

Pauline Wald
Posted 6 days ago

Je fais le tri de mes objets, habits, livres et papiers. Dans son livre La magie du rangement, Marie Kondo donne ce conseil : « Le meilleur critère pour choisir quoi garder est de savoir ce qui te procure de la joie au moment présent. Débarrasse-toi du reste ! Ça t’enlèvera un poids. » Je l’ai pris à la lettre en me demandant : est-ce que cet objet me met en joie ? Cette joie qui se ressent. Si ce n’est pas le cas, je remercie l’objet et je le mets dans une boîte pour le donner ou le vendre.⁣

Mon but : réduire mes affaires à 4 cartons et 3 valises, à amener en voiture chez un membre de ma famille.⁣

Assise au milieu de mes cartons, chaque objet me conte son histoire. Ma table de chevet en bois vintage me rappelle la galère de traverser Paris pour la ramener de sa brocante du 14e au 19e arrondissement. Une jupe fleurie me raconte à quel point j’ai adoré la porter lors d’un festival. Marie Kondo me murmure : « Apprenez à dissocier les souvenirs et les objets qui les matérialisent. Ce qui compte est la personne que vous êtes devenue aujourd’hui grâce à ces souvenirs, concentrez-vous sur qui vous voulez être. »⁣

Je tombe sur les habits que je portais quand je travaillais dans l’audit bancaire : des tailleurs gris et noir trop serrés. Il y a des personnes à qui ces teintes vont bien, pas moi. J’avais dépensé une fortune pour les acquérir, ça faisait partie des exigences de ce travail : on avait une image à défendre. J’avais gardé ces tailleurs au cas où il m’aurait fallu retrouver un poste similaire, par nécessité financière et en quête de stabilité. Mais accepter de revêtir un uniforme gris-noir que je n’aime pas pour être présentable à un entretien d’embauche, ce n’est pas bon signe. Au fond, serais-je encore capable de porter ces costumes ? De me contorsionner pour entrer dans un moule qui n’est pas fait pour moi ? Je ne crois pas. Je décide de faire don de tous ces habits à une association. Symboliquement, cela signifie : il n’y a pas de retour en arrière possible. Comme Neo dans Matrix, je choisis la pilule rouge.⁣
Me voilà condamnée à continuer à marcher vers mon essentiel. ⁣
(Texte écrit en août 2022)⁣
📕 Extrait du livre Enseignements de la montagne⁣ (disponible en librairie et en ligne)

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Pauline Wald
Posted 1 week ago

J’ai lu The One thing - Passez à l’essentiel. Voici 3 leçons que j’en ai tirées :⁣
- Mon temps est limité et précieux. Je ne peux pas tout faire. Je dois choisir chaque jour LA chose la plus essentielle à faire. L’auteur propose de se poser cette question au réveil : « Quelle est la chose la plus importante à faire aujourd’hui, qui rendra tout le reste plus facile ou inutile ? »⁣

- Nous ne manquons pas de temps. Nous manquons de priorités claires. Il nous viendrait en moyenne 4000 idées par jour. À chaque instant, nous sommes tentés de sauter sur nos nouvelles idées pour les concrétiser. Il vaut mieux avoir 1 ou 2 priorités qui nous tiennent vraiment à cœur. Plutôt que s’éparpiller avec 10 objectifs et les réaliser à moitié en se stressant. Ayant déjà vécu le burn-out, je sais que plus je me disperse, plus je m’épuise. Je préfère réaliser quelques projets dans la sérénité plutôt que plein de projets au prix de ma santé.⁣

- Pour dire oui à son projet, il faut savoir dire non autant de fois que nécessaire. Quand j’ai commencé à écrire mon 1er livre, j’ai vite compris qu’il fallait que ça soit la priorité. Mon intention était de rédiger le 1er jet en 3 mois (je précise que j’avais déjà pas mal de textes déjà rédigés). Un mois après que je me sois mise à fond dans l’écriture, un ami me propose qu’on co-réalise une vidéo. Ce projet me tente. Je trouve la force de lui répondre que je ne suis pas disponible avant 2 mois. Durant l’écriture, j’ai reçu d’autres propositions, alors je les ai notées pour plus tard. Cela m’a motivée à avancer sur mon livre, sachant que d’autres beaux projets m’attendaient.⁣

En conclusion, je retiens que je dois bloquer du temps pour mon projet prioritaire et dire non au reste.⁣

Ma priorité actuelle est de préparer la formation en ligne « écrire son 1er livre » (+ d’infos fin août!) Je redeviens la gardienne de mon agenda. Je me dis non quand j’ai envie de scroller trop longtemps sur les réseaux. Je dis non à certains évènements.⁣
Comme sur le chemin de Compostelle, je dois choisir ce que je mets dans mon sac à dos, pour n’y laisser que l’essentiel. Afin d’avancer avec plus de légèreté.⁣
Mon moi du futur me remercie.
Ça vous parle ? ✨

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Pauline Wald
Posted 2 weeks ago

Je ne sais pas... cette phrase m’apaise ✨. Voilà pourquoi :⁣

Il y a 3 ans, alors que je ressens de l’agacement par rapport aux restrictions de liberté liées au coronavirus, je demande à Hana ce qu’elle en pense.⁣
— Je ne sais pas, dit-elle.⁣
Je me dis qu’elle ne s’est pas mouillée. ⁣

Devant mon air perplexe, elle ajoute :⁣
— Je vais te raconter un conte taoïste. Un paysan chinois suscitait la jalousie parce qu’il possédait un cheval blanc merveilleux. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune, il refusait, disant que ce cheval était son ami. ⁣
Un jour, le cheval disparut. Les voisins dirent : « Il était prévisible qu’on te le volerait. Tu aurais dû le vendre. » Le paysan répondit : « Le cheval n’est plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est que votre appréciation. Je ne sais pas si c’est un bonheur ou un malheur. » Les gens se moquèrent de lui. ⁣
15 jours plus tard, le cheval blanc revint. Il s’était sauvé et avait ramené 12 chevaux sauvages. « Tu avais raison, ce n’était pas un malheur, mais une bénédiction », dirent les voisins. « Je n’irais pas jusque-là, dit le paysan. Le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? » ⁣
Le fils du paysan entreprit de dresser les chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les voisins dirent : « Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Ton fils unique est estropié. » « Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir. » ⁣
Plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes du pays furent enrôlés, sauf l’invalide. « Ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer », se lamentèrent les voisins. « Est- ce une chance, est-ce une malchance ? dit le paysan. Qui peut le savoir ? » Et l’histoire continue.⁣

Tout ce que je peux faire, c’est de mon mieux chaque jour à mon niveau. Je ne vais pas gâcher mon énergie à me dire combien ce que l’on vit est terrible. Car je ne sais vraiment pas.⁣
📕 Extrait du livre Enseignements de la montagne⁣ (en librairie et en ligne)

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Pauline Wald
Posted 2 weeks ago

Ces derniers mois, j’ai ressenti un épuisement. J’ai connu des événements de vie qui m’ont ébranlée.⁣⁣⁣⁣⁣
Avec la sortie de mon 2ème livre, j’ai ressenti le besoin de m’ancrer dans un lieu stable. Mais trouver un logement en France s’est avéré être un parcours du combattant.⁣⁣⁣⁣⁣
Une fois installée dans mon cocon dans le Sud, une grande fatigue m’a envahie. J’ai donc pris le temps de me reposer. J’avais l’élan de lancer la 2ème édition de ma formation en ligne Réaliser son projet de cœur. Ayant déjà vécu un burn-out, j’ai préféré ne pas me précipiter et reporter ce lancement.⁣⁣⁣⁣⁣
Sauf que... peu à peu, sans même m’en rendre compte, je me suis coupée de mon âme d’exploratrice. À force de vouloir protéger mon énergie, de dire non aux propositions, je me suis déconnectée de la Vie. Mon appartement est devenu un refuge trop étroit et enfermant.⁣⁣⁣⁣⁣
Moi qui prône l’importance de se reposer, je réalise que tout est une question de dosage. Je repense à ces mots d’Hana, rencontrée en Équateur : une chose est bonne pour nous pendant un temps et quand elle est poussée à l’extrême, elle cesse de l’être.⁣⁣⁣⁣
Alors, je me suis mise en mouvement. J’ai fait mon sac pour passer 10 jours dans une maison en pleine nature en Corrèze.⁣⁣⁣⁣⁣
Et j’ai décidé de lancer ma formation en ligne Écrire son premier livre.⁣⁣⁣⁣⁣
Ce qui est magique, c’est que depuis que je la prépare, je suis animée d’une énergie dont je ne disposais pas avant.⁣⁣⁣⁣⁣
Je me sens bien lorsque je consacre mon temps à faire quelque chose que j’aime et qui contribue aux autres. Que ça soit écrire des livres, réaliser un film, accompagner.⁣⁣⁣⁣⁣
Savoir se reposer est essentiel, mais écouter les élans qui me traversent l’est peut-être encore plus. Ce que je constate, c’est que je peux croire que je n’ai pas assez d’énergie pour m’engager sur une voie. Alors que l’énergie m’est donnée lorsque je m’y engage, justement.⁣⁣⁣⁣⁣
Ça vous parle ?⁣⁣⁣⁣⁣
La morale de tout ça : Restons en mouvement, en chemin, vers notre essentiel.⁣⁣⁣⁣⁣
⁣⁣⁣⁣⁣
✍️Écrivez-moi en message privé si vous avez des questions sur la formation en ligne Écrire son 1er livre. On démarre mi septembre, je vous donne les infos d’inscription fin août, j’ai hâte ☺️

62 - 5

Pauline Wald
Posted 1 month ago

Ma vie a changé le jour où j’ai appris que les poivrons pouvaient être méchants.⁣
J’ai longtemps pensé que c’était normal de se sentir ballonnée, fatiguée ou d’avoir mal au ventre après un repas.⁣
- Pendant la 1ère partie de la vie, j’ai mangé tout ce que je voulais sans me poser de questions.⁣
- En 2015, je suis devenue végétarienne, puis végane pendant plusieurs années, sans me demander si c’était adapté à mon corps.⁣
- En janvier 2023, j’ai eu une crise violente de rectocolite hémorragique, avec 15 diarrhées par jour pendant des mois.⁣
Je mangeais pourtant très sainement, 5 fruits et légumes par jour. ⁣

C’est là que je suis tombée sur le travail de Lara Duc @ptilara. Grâce à elle, j’ai compris que des aliments considérés comme sains n’étaient pas forcément soignants pour mon côlon. J’ai passé des mois à observer comment mon corps réagissait quand je lui donnais tel ou tel aliment, sans idée préconçue. ⁣
J’ai réalisé par exemple, que si les poivrons aggravaient mes symptômes, des carottes me faisaient du bien. Mais aussi que du gluten de « four » comme la pizza avait des conséquences plus graves sur mon ventre que du gluten « d’eau » comme des pâtes. Et qu’une daurade fraîchement pêchée me laissait un ventre calme. ⁣

J’ai commencé à aller mieux quand je me suis mise à écouter profondément mon corps. Et à ne lui donner que ce qui ne l’empoisonnait pas. C’est aussi simple que ça. Et pourtant difficile à appliquer. Il s’agit de tourner son attention vers l’intérieur. Plutôt que de se faire influencer par les informations extérieures. En effet, c’est plus facile de se fier à ce que dit un médecin de renom ou une application comme Yuka.⁣
J’ai appris à faire confiance à mon corps sans laisser mon cerveau interférer avec ses théories.⁣

Aujourd’hui, je peux manger des poivrons et des plats comme celui de la photo sans trop d’encombres. Alors qu’il y a un an, des plats aux légumes crus, aux légumineuses et au piment auraient ruiné mon après-midi.⁣

Il n’y a pas un seul jour qui passe sans que je ressente une immense gratitude d’avoir un ventre qui fonctionne. Cela m’a remise sur les rails de ma vie.⁣
J’en parle dans une vidéo YouTube qui sort demain 🎉

55 - 2

Pauline Wald
Posted 1 month ago

⁣Lorsque tu cesses de courir et de répondre aux urgences du quotidien, c’est là que l’inspiration prend le relais :⁣⁣⁣
- Tu te rappelles de toutes les choses qui étaient importantes (mais non urgentes) : et si je me mettais enfin à écrire ce livre ? Et si j’appelais cette amie?⁣⁣⁣
- Tu développes un nouveau regard sur des situations du passé.⁣⁣⁣
- Tu es traversée par de nouvelles idées. ⁣⁣⁣
- Tu te mets à mieux respirer.⁣⁣⁣
- Tu te mets à guérir.⁣⁣⁣
⁣⁣⁣
Au quotidien, nous sommes bombardés par des altercations avec d’autres, des problèmes à régler, des pollutions physiques et mentales. ⁣⁣⁣
Tout cela s’accumule en nous… jusqu’à ce que nous explosions (ou implosions).⁣
⁣⁣⁣
Quand je suis devenue auto-entrepreneuse, j’ai eu tendance à ne plus m’offrir de vacances. De VRAIES vacances. Sans téléphone et sans chercher à faire des tas de choses.⁣⁣⁣
⁣⁣⁣
Ce n’est pas facile de s’offrir du temps. Car c’est souvent quand on lâche l’action, qu’on se met à ressentir tout un tas de tensions dans son corps et dans son esprit. C’est justement là qu’il faut accepter pleinement la fatigue et l’inconfort, pour accéder à la régénération.⁣⁣⁣
⁣⁣⁣
Pas besoin de faire une retraite de méditation. N’y d’attendre la retraite. Nous pouvons nous créer nos propres retraits du monde :⁣⁣⁣
- Une maison dans la nature. ⁣⁣⁣
- De la nourriture saine.⁣⁣⁣
- Des livres inspirants.⁣⁣⁣
- Un carnet pour écrire.⁣⁣⁣
- Une déconnexion des réseaux sociaux⁣⁣⁣
- Des ballades ou du yoga si on aime ça.⁣⁣⁣
- Sans oublier l’ingrédient magique : mettre de la conscience sur chacun de⁣⁣⁣ nos gestes. Ressentir son corps en faisant la vaisselle. Prendre des profondes inspirations entre deux tâches. Observer son environnement. Ecouter les oiseaux chanter.⁣⁣⁣
⁣⁣⁣
Je m’offre régulièrement ces bulles de sérénité.⁣⁣⁣
Je vais m’en accorder une la semaine prochaine, dans une maison en pleine nature en Corrèze (la photo, ce sera la vue de ma chambre).⁣⁣⁣
J’ai besoin de laisser l’inspiration me visiter pour un beau projet que je vais lancer fin août. Hâte de vous en parler.⁣⁣ ✨
⁣⁣⁣
J’ai lu que pour éviter le burn-out, il fallait s’offrir une semaine de vacances toutes les 7 semaines, te l’offres-tu?

54 - 3

Pauline Wald
Posted 1 month ago

Ça fait 6 ans que je poste sur les réseaux sociaux.

Voici 5 choses que j'aurais aimé savoir plus tôt :

1 : Ne te laisse pas décourager par le nombre de "likes". Continue à partager ce qui est vrai dans ton cœur, trouve peu à peu ton style, ton fil rouge. Si tu te sens toi-même touchée par ce que tu partages, ça touchera les gens.

2 : Ne suis que les comptes qui t’inspirent et te motivent. Demande-toi comment tu te sens après avoir lu le post de telle ou telle personne. La jalousie est un moteur qui te permet de mieux identifier tes envies et tes besoins.

3 : Demande-toi pourquoi tu vas sur la plateforme avant de t’y connecter : est-ce pour publier un texte ou pour scroller et te distraire ? ça t’évitera de passer des heures devant des vidéos de chat ou des photos de plages.

4 : Fixe-toi une limite de temps passée sur la plateforme. Ton temps est précieux, utilise-le davantage pour créer que pour consommer.

5 : Fais des pauses régulièrement. On te racontera que l’algorithme n’aime pas quand tu n’es pas régulière. Mais tu as besoin de te déconnecter pour laisser la créativité te visiter à nouveau. Coupe-toi de la plateforme, de temps en temps, plutôt que de te couper de toi-même.

Les réseaux sociaux sont de merveilleux outils au service de nos vies. N'oublions pas que ce sont nos vies qui comptent le plus.

Le point 5, je vais l'appliquer en juillet, et vous ?

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Pauline Wald
Posted 1 month ago

L'important n'est pas d’être au top, mais d’être authentique.

J'ai mis longtemps à le comprendre.

Ça fait 6 ans que je projette mon film Chemins de Vie.
Dans des cinémas, festivals et médiathèques. Parfois en ligne sur zoom aussi.
Devant 30, 100 ou 300 personnes.

Au début, je cherchais à :
- performer et dire des choses intéressantes
- faire bonne figure même si je suis fatiguée

Aujourd'hui, je cherche à :
- être authentique : si je suis à 10% d’énergie, alors je serai à 100% dans mon 10%. ⁣⁣
- me connecter aux personnes que j’ai en face de moi
⁣⁣
Le monde a besoin d’authenticité et de vérité.
⁣⁣
PS : Ce film, vous pouvez le voir en ligne, ce soir, mercredi 10 juillet à 19h30, sur zoom (en direct et en replay). Je serai là pour échanger avec vous après le visionnage (lien en commentaire pour s’inscrire).

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Pauline Wald
Posted 1 month ago

Fin 2017, je me lance dans un projet fou :

Réaliser un film. En partant de zéro.

Aujourd'hui, il est sur Amazon prime aux États-Unis, en Angleterre, il est passé à la télé au Brésil. Et il a été projeté dans 50 cinémas, médiathèques et festivals en France.

Tout a commencé début 2017. En plein burn-out, je quitte mon travail dans le secteur bancaire. Et je pars marcher sur le chemin de Compostelle, de la maison où j’ai grandi en Alsace. Ça fait 2000 km.

Je rencontre d’autres pèlerins qui ont fait une dépression ou un burn-out. Je me sens moins seule.
Et BAM, l’idée de réaliser un film me tombe dessus. Pour leur donner la parole. Pour montrer la magie de ce chemin.

Pourtant, j’ai failli ne jamais me lancer :
- Je ne suis pas du métier de l’audio-visuel !
- Ce projet ne va pas me rapporter d’argent.
- Je n’ai pas le bon matériel pour filmer ni prendre le son.
- Je n’ai personne pour me filmer.

Mais mon rêve était trop beau pour l’abandonner.

Ce fût un long chemin :
- Je rencontre un pèlerin dans un gîte qui marche avec moi et me filme.
- Je me forme seule au montage vidéo et je doute de mes compétences.
- Je m’arrache les cheveux à régler des problèmes techniques.
- Je me fais aider par un ingénieur son, une monteuse et un étalonneur. Je les rémunère grâce à une campagne de préventes du DVD et de la VOD.

Jusqu’à ce que je réalise le film Chemins de Vie (Paths of life) 🎉

Je peux vous dire que ce chemin vaut le coup.
Il n’y a pas de plus grande joie que de voir nos rêves se réaliser.

Et vous, vous avez un projet fou ?

PS : Ce film, vous pouvez le voir, en ligne, ce mercredi 10 juillet à 19h30, sur zoom (en direct et en replay). Je serai là pour échanger avec vous après le visionnage (lien en commentaire pour s’inscrire).

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Pauline Wald
Posted 1 month ago

Je passe la nuit dans un couvent. J’observe la sœur Myriam préparer le dîner et disposer des tranches de pain sur la table ; elle rayonne de joie et fredonne un air entraînant. ⁣
Tout en me proposant du vin rouge, elle me demande comment se passe le chemin. Je lui parle de mes difficultés et de mes doutes à continuer à marcher. Elle me répond que l’inspiration viendra et que je dois être attentive aux signes.⁣⁣⁣
« Ce qui compte, c’est la foi, Il n’attend QUE notre foi», me dit-elle en montrant une image du Christ. ⁣
Puis elle ajoute : « Il faut être patiente et faire confiance. Seul lui déterminera la suite du Chemin. »⁣⁣⁣
⁣⁣⁣
Le lendemain, juste avant de me remettre en route, j’aperçois, affichée sur un mur, cette prière de Charles de Foucauld : « Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu, parce que je t’aime, et que c’est un besoin d’amour, de me donner, me remettre entre tes mains, avec une infinie confiance. »⁣⁣⁣
Je repense aux paroles de Bouddha qui m’accompagnent depuis des années : ce sont les attachements qui créent la souffrance. ⁣
Et si, au lieu de m’attacher à ce que le Chemin se déroule de telle ou telle manière, je m’y abandonnais, en lâchant mes désirs ?⁣⁣⁣
À la petite voix qui me dit : « Tu ne peux pas abandonner », je réponds: «Je ne vais pas abandonner, je vais m’abandonner. À plus grand. Moment après moment. À chaque pas. »⁣⁣⁣
⁣⁣⁣
Des vagues d’amour me traversent pendant que je marche. Ça part de mon cœur et ça vient inonder toutes mes cellules, au point que jaillissent des larmes de joie. Je pénètre dans une forêt et je me délecte de l’air humide chargé de ses senteurs. Je ne marche plus, je danse. Je virevolte à travers les arbres que je caresse délicatement. J’ai l’impression qu’ils me disent merci. Le temps s’est arrêté, ainsi que le flot de mes pensées.⁣⁣⁣
📕 extrait du livre Marcher vers son essentiel ⁣
🎥 mon Chemins de Vie sera projeté le 10 juillet à 19h30 sur ZOOM (on regarde le film ensemble et on prend un temps d’échange, lien en commentaire)

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