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Genre: Music
Date of upload: Feb 19, 2017 ^^
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J'adore Orelsan, vrai artiste engagé décrivant tellement bien la société psychopathe dans laquelle nous vivons malencontreusement. Je l'écoute en boucle sans m'en lasser jamais †2:00
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Lyrics :
Aujourd'hui sera le dernier jour de mon existence
La derniĂšre fois que je ferme les yeux
Mon dernier silence
J'ai longtemps cherché la solution à ces nuisances
Ăa m'apparaĂźt maintenant comme une Ă©vidence
Fini d'ĂȘtre une photocopie
Finies la monotonie, la lobotomie
Aujourd'hui je mettrai ni ma chemise ni ma cravate
J'irai pas jusqu'au travail, je donnerai pas la patte
Adieu les employés de bureau et leurs vies bien rangées
Si tu pouvais rater la tienne, ça les arrangerait
Ăa prendrait un peu de place dans leurs cerveaux Ă©triquĂ©s
Ăa les conforterait dans leur mĂ©diocritĂ©
Adieu les représentants grassouillets
Qui boivent jamais d'eau comme s'ils ne voulaient pas se mouiller
Les commerciaux qui sentent l'after-shave et le cassoulet
Mets de la mayonnaise sur leur mallette, ils se la boufferaient
Adieu, adieu les vieux comptables séniles
Adieu les secrétaires débiles et leurs discussions stériles
Adieu les jeunes cadres fraßchement diplÎmés
Qu'empileraient les cadavres pour arriver jusqu'au sommet
Adieu tous ces grands PDG
Essaie d'ouvrir ton parachute doré quand tu te fais défenestrer
Ils font leur beurre sur des salariés désespérés
Et jouent les vierges effarouchées quand ils se font séquestrer
Tous ces fils de quelqu'un
Ces fils d'une pute snob
Qui partagent les trois quarts des richesses du globe
Adieu les petits patrons
Ces beaufs embourgeoisés
Qui grattent des RTT pour payer leurs vacances d'été
Adieu les ouvriers, ces produits périmés
C'est la loi du marché mon pote, t'es bon qu'à te faire virer
Ăa t'empĂȘchera d'engraisser ta gamine affreuse
Qui se fera sauter par un pompier, qui va finir coiffeuse
Adieu la campagne et ses familles crasseuses
Proches du porc au point d'attraper la fiĂšvre aphteuse
Toutes ces vieilles, ces commĂšres qui se bouffent entre elles
Ces vieux radins et leurs Ă©conomies de bouts de chandelles
Adieu cette France profonde
Profondément stupide, cupide, inutile, putride
C'est fini, vous ĂȘtes en retard d'un siĂšcle
Plus personne n'a besoin de vos bandes d'incestes
Adieu tous ces gens prétentieux dans la capitale
Qui essaient de prouver qu'ils valent mieux que toi chaque fois qu'ils te parlent
Tous ces connards dans la pub, dans la finance
Dans la com', dans la télé, dans la musique, dans la mode
Ces Parisiens, jamais contents, médisants
Faussement cultivés, à peine intelligents
Ces répliquant qui pensent avoir le monopole du bon goût
Qui regardent la province d'un Ćil mĂ©prisant
Adieu les sudistes abrutis par leur soleil cuisant
Leur seul but dans la vie c'est la troisiĂšme mi-temps
Accueillants, soi-disant
Ils te baisent avec le sourire
Tu peux le voir à leur façon de conduire
Adieu ces nouveaux fascistes
Qui justifient leurs vies de merde par des idéaux racistes
Devenu néo-nazis parce que t'avais aucune passion
Au lieu de jouer les SS, trouve une occupation
Adieu les piranhas dans leur banlieue
Qui voient pas plus loin que le bout de leur haine au point qu'ils se bouffent entre eux
Qui deviennent agressifs une fois qu'ils sont Ă 12
Seuls ils lĂšveraient pas le petit doigt dans un combat de pouce
Adieu les jeunes moyens, les pires de tous
Ces baltringues supportent pas la moindre petite secousse
Adieu les fils de bourges
Qui possĂšdent tout mais ne savent pas quoi en faire
Donne leur l'Eden ils t'en font un Enfer
Adieu tous ces profs dépressifs
T'as raté ta propre vie, comment tu comptes élever mes fils?
Adieu les grévistes et leur CGT
Qui passent moins de temps à chercher des solutions que des slogans pétés
Qui fouettent la dĂ©faite du survĂȘt' au visage
Transforment n'importe quelle manif' en fĂȘte au village
Adieu les journalistes qui font dire ce qu'ils veulent aux images
Vendraient leur propre mĂšre pour Ă©couler quelques tirages
Adieu la ménagÚre devant son écran
PrĂȘte Ă gober la merde qu'on lui jette entre les dents
Qui pose pas de question tant qu'elle consomme
Qui s'Ă©tonne mĂȘme plus de se faire cogner par son homme
Adieu, ces associations bien-pensantes
Ces dictateurs de la bonne conscience
Bien contents qu'on leur fasse du tort
C'est Ă celui qui condamnera le plus fort
Adieu lesbiennes refoulées, surexcitées
Qui cherchent dans leur féminité une raison d'exister
Adieu ceux qui vivent à travers leur sexualité
Danser sur des chariots, c'est ça votre fierté?
Les Bisounours et leur pouvoir de l'arc-en-ciel
Qui voudraient me faire croire qu'ĂȘtre hĂ©tĂ©ro c'est Ă l'ancienne
Tellement tellement susceptibles
Pour prouver que t'es pas homophobe faudra bientĂŽt que tu suces des types
Adieu ma nation, tous ces incapables dans les administrations
Ces rois de l'inaction
Avec leur bĂątiments qui donnent envie de vomir
Qui font exprĂšs d'ouvrir Ă des heures oĂč personne peut venir
MĂȘh, tous ces moutons pathĂ©tiques
Change une fonction dans leur logiciel, ils se mettent au chĂŽmage technique
Ă peu prĂšs le mĂȘme Q.I. Que ces saletĂ©s de flics
Qui savent pas construire une phrase en dehors de leur sales répliques
Adieu les politiques, en parler serait perdre mon temps
Tout le systÚme est complÚtement incompétent
Adieu les sectes, adieu les religieux
Ceux qui voudraient m'imposer des rĂšgles pour que je vive mieux
Adieu les poivrots qui rentrent jamais chez eux
Qui préfÚrent se faire enculer par la Française des Jeux
Adieu les banquiers véreux
Le monde leur appartient
Adieu tous les pigeons qui leur mangent dans la main
Je comprends que j'ai rien Ă faire ici quand je branche la un
Adieu la France de Joséphine Ange-Gardien
Adieu les hippies leur naïveté qui changera rien
Adieu les SM, libertins et tous ces gens malsains
Adieu ces pseudo-artistes engagés
Pleins de banalités démagogues dans la trachée
Ăcouter des chanteurs faire la morale ça me fait chier
Essaie d'Ă©crire des bonnes paroles avant de la prĂȘcher
Adieu les petits mongoles qui savent écrire qu'en abrégé
Adieu les sans papiers, les clochards, tous ces tas de déchets
Je les hais!
Les sportifs, les hooligans dans les stades
Les citadins, les bouseux dans leur Ă©tables
Les marginaux, les gens respectables
Les chÎmeurs, les emplois stables, les génies, les gens passables
De la plus grande crapule Ă la MĂ©daille du MĂ©rite
De la premiĂšre dame au dernier trav' du pays!
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@remybernhard8785
1 year ago
Plus les années passent, plus cette musique prend de la saveur. C'est un véritable bon vin cette musique
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