@sarahsalas8590

1 year ago

Alors il me faudrait le texte mais d'après ce que je comprend : c'est pour parler du fait qu'il a été séduit par le jeu de la célébrité que c'est quelque chose qui lui plaît, l'énergie qui s'en dégage, mais que ça l'a vite fait souffrir, brûlé (burn-out ?). Il semble parlait aussi du fait que quand tu te donnes en spectacle le public, les médias... s'approprient ton histoire et ça donne lieu à mille jugements et interprétations. "Rumeurs", harcèlements ... énorme reconnaissance sociale peut aller de paire avec énorme pression sociale. Les moindres dires, faits et gestes sont scrutés et il n'y a pas le droit à l'erreur car tout peut être retourné contre toi. La célébrité ici est sacralisée comme si elle devait en échange de l'ascension sociale se montrer exemplaire. Il parle de maladresses également et du potentiel problème qu'il peut représenter dans la société, notamment face aux femmes en tant qu'homme. Mais il retourne le propos en suggérant le poids qu'il vit lui même lorsqu'il relève sa "capuche". Loin d'être un exemple de personnage lisse en effet si on connait certaines paroles de ses précédentes chansons où il dit lui même reconnaître ses défauts. Comme beaucoup de personnalité publique il a également fait face à des fans très problématiques. L'idée est donc de rester dans l'ombre pour garder sa liberté et son intimité même si le feu est une tentation auquel il a du mal à résister. Il conseille alors de tenter de vivre pour soi plutôt que pour le regard des autres et de se dédier au plaisir avant de mourir (just wanna have fun). Il semblerait qu'il assume donc la logique de son besoin d'ambivalence. Entre exposition de son travail, toujours géré de manière indépendante, afin qu'il puisse avoir le contrôle sur ce qu'il souhaite exprimer, et cachette de ce qu'il a de précieux pour se préserver. On peut y voir plusieurs choses qui pourrait souligner cette ambivalence : les cils qui servent à protéger son regard mais qu'il dit avoir brûlé ... dans le clip la danseuse se divise en blanc et noir et semble lutter vouloir se rattraper mais il est trop tard. A force d'avoir été sous le projecteur on se rend compte qu'on est plus sûr dans le noir. Peut-être que c'est un lien également avec le "noir" qu'il connaît trop bien, une solitude choisit depuis longtemps malgré lui dans un monde où "tout ce qu'on m'a appris déconne". Enfin, le son toujours plus rock va bien avec l'idée de "star maudite", un rythme qui semble comme la course visuelle nous entraîner pour mieux nous captiver ("c'est plus fort que vous") dans cette ambiance chaude (lieu), froide (les personnes) et intrigante voire inquiétante (le rythme, l'envol). Voilà, voilà l'ironie du truc c'est que là même en écrivant ce commentaire je participe à ce qu'il décrit étant donné que comme dans la création en général personne d'autre que la personne qui la produite ne la comprendra aussi bien ...

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