@raymlaf409

1 week ago

Caméra ou pas, il m'apparaît que le présent drame est assez exceptionnel. On voit un policier qui perd son jugement après avoir fait l'écoute de la centrale de répartition des appels de ce corps de police. On y discerne un cocktail qui a emmené le policier à surévaluer la situation. On parle effectivement d'un groupe en mouvement, dont certains individus sont masqués, d'autres en possession de battes. L'un d'eux aurait été aperçu avec ce qu'on suppose être une arme à feu, dans un sac à dos. L'individu est vite identifié et ciblé : on leur demande, semble-t-il, de lever les mains, le suspect, lui, se dirige dans la direction du policier tout en montrant de sa main qu'il n'avait pas d'arme dans son sac à dos. Trop jeune pour comprendre la sommation du policier, il a reçu un projectile et un autre projectile s'est probablement perdu, il a été atteint mortellement. L'état mental du policier semble être très préoccupant ; on peut comprendre que le stress de la situation l'ait véritablement perturbé, au point qu'il a manqué de jugement. Il semble à tout le moins qu'il s'est cru en danger, probablement derrière sa porte d'autopatrouille (non confirmé). Le fait qu'il a fait deux tirs démontre irrémédiablement qu'il était dans un état extrême de peur. En aucun temps, il n'a pu prendre conscience qu'il s'agissait d'un adolescent, les tirs fusèrent, sans confirmation que le suspect était armé et rien ne démontre que quelqu'un était en danger. Dans le meilleur scénario, il aurait pu tirer un coup de sommation et établir que la victime n'était pas armée ou ne représentait pas une quelconque menace. Le dilemme portera sur l'état mental du policier. Techniquement, on pourrait parler de contreperformance, il n'a pu faire l'intervention adéquatement et utiliser la force nécessaire, il était dans un état de confusion. J'aime mieux croire cela que de supposer qu'il a été victime du racisme systémique, une plaie de notre société.

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