@Guinioul

1 year ago

Alors c’est super de se remettre en cause sur sa pédagogie et sa manière d’enseigner mais si tu vous voulez cher Mr je vous échange ma vie et mon parcours de tdah pour quelques jours (sans médication évidemment hein, sinon c’est trop facile ;-) ) . Diagnostiqué sur le tard (40ans) je bénéficie de la médication depuis peu et bien ça me change la vie . Grâce à ça je vais pouvoir garder un boulot et arriver à me projeter un minimum. Si j’avais eut la médication en étant jeune j’aurais peut être bien moins foiré mon parcours scolaire à partir du collège, et je serai peut être pas tombé dans la drogue et j’aurais sans nul doute prit bien moins de décisions foireuses et impulsives comme j’ai pu le faire au cours de ma vie .
Donc c’est très bien de se remettre en cause et vouloir évoluer vers du mieux mais par pitié ne parlez pas de ce que vous je maîtrisez pas . Et visiblement vous ne connaissez pas le tdah ni ses implications . Pour illustrer le truc : la première fois que j’ai pris du methylphenidate j’ai pu faire 2 choses à la fois pour la PREMIÈRE fois de ma vie . Ça a l’air tout con dit comme ça mais je pouvais écouter ce qu’on me disait et continuer de faire ce que j’étais en train de faire, ça m’étais jamais arrivé auparavant . Le premier truc qui m’est venu à l’esprit c’est « waouh mais les gens « normaux » ils sont comme ça tout le temps en fait, ben bordel ils savent pas la chance qu’ils ont » .
Une autre info qui permet de mettre un peu de perspective à mon propos : 25% des détenus incarcérés présentent un tdah et n’ont jamais été diagnostiqués ni n’ont jamais pu bénéficier du traitement au methylphenidate…
Ne pas aider avec le traitement les enfants réellement tdah c’est comme refuser à un myope ou un astigmate de lui proposer de porter des lunettes en lui disant « mais voyons fais un effort » . Voilà la réalité.

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